Ils émergent du lot, Meknassis et Bidaouis du TSC ont brillé sous le toit du complexe sportif Mohammed V à l'occasion de la finale de la Coupe du Trône disputée dimanche 22 mai 2016. Pas de surprise, donc, malgré un Raja très accrocheur. La cité ismaélienne avec sa belle piscine et une tradition qui fait de la ville de Meknès, la ville de la natation, du handball et des valeurs. Confirmation a été faite en déplacement, sur ce bassin, patrimoine du grand Casablanca qui a besoin d'une mise à niveau (plots et tableau électronique) ! 11 213 points devant le rival RCA (10 141 pts) cher au président Abid Laraqui et un peu loin, le FUS (3809 pts). Les Saïd Saber, Souhail Hamouchane, Mehdi Ayoubi (venu de France), Mehdi Zeraidi (Belgique), Ahmed Réda Ennaim, auteur d'ailleurs d'un record national (200m brasse avec un chrono 2.23.53), Nouaâmane Batahi, etc. un ensemble de jeunes athlètes avec certainement des temps d'entraînements aménagés. Voilà, le travail, la bonne gestion et l'encadrement payent. Garçons meknassis mais aussi leurs collègues filles qui se positionnent dauphines des Casablancaises du TSC qui ont fait un tabac ou presque (7009 pts). « Nous héritons cette passion de la natation de l'omnisport TSC et c'est encourageant de s'imposer sur le podium aux côtés des populaires RCA et WAC », commente Hassan Dassouli, président de la section TSC Natation. Jeunes et belles les Noura Mana (candidate aux JO de Rio), Kenza Msellek, Hajar Rachdi, Hiba Rimi, Ghita Msellek, Hiba Rmili et Hiba Ben Bouzina forment ce groupe de la « Rigi » fort encadrés par Abderrazak Firas. Encadrement technique, mais aussi l'éducation et la formation pour des projets de championnes. Une finale de Coupe du Trône, c'était aussi l'occasion de voir à l'œuvre les « Américains » Merwane El Merini et Youssef Tibazi dans sa spécialité « Papillon », auteur du nouveau record national (55.11 sur 100m après homologation de la FRMN). Du spectacle qui ne manque pas dans cette discipline olympique. Les épreuves du relais gagnées par le Raja furent un moment fort. Trois (3) heures d'entraînements par jour chez les amis égyptiens ou tunisiens, alors que chez bon nombre de nos athlètes, ce sont juste trois heures par semaine. Problème d'infrastructures sportives pour paraphraser le président de la FRMN, Driss Hassa. C'est notre vécu et c'est une réalité connue de nos encadreurs (Khalil Jamal et beaucoup d'autres), arbitres et dirigeants comme les papas et mamans des jeunes athlètes que nous saluons vivement. Félicitations au CODM (Garçons + classement général) et TSC (Filles).