Le groupe parlementaire istiqlalien a organisé, samedi 2 courant à Agadir, une journée d'étude sous le thème : « les échéances électorales et les exigences de la consolidation de l'édifice démocratique », marquée par 4 exposés et un débat général axé sur les divers aspects de l'action politique au Maroc, le rôle des partis dans l'encadrement des citoyens et la gestion de la chose publique, les mécanismes qui régissent l'opération électorale, la modicité des ressources financières et autres facteurs qui affectent négativement l'acte et le rendement politiques. Prémunir les institutions constitutionnelles contre toutes les dérives Intervenant en premier lieu, Abd Essamad Qayyouh, membre du Comité exécutif coordinateur du parti pour la région Souss-Massa a, après la traditionnelle allocution de bienvenue, surtout souligné la particularité du moment où se tient cette rencontre du fait, notamment des propos inconsidérés du S/G de l'ONU et des réactions fermes et unanimes du peuple marocain à cette attitude négative et partiale en faveur des thèses des ennemis du Maroc, saluant, à l'occasion, la ferme position de SM le Roi au sujet de l'intégrité territoriale.. Il a, d'autre part, mis l'accent sur le thème retenu de cette journée d'étude pour l'ensemble des Marocains étant donné l'importance des échéances électorales dans la consolidation de l'édifice démocratique et la préservation des institutions constitutionnelles chargées de la gestion de la chose locale et nationale contre toutes les dérives, ajoutant que les istiqlaliens peuvent être fiers des résultats obtenus lors des élections du 4 septembre dernier dans la région Souss-Massa, occupant ainsi la 2è place en termes de nombre de sièges avec 774 élus, soit 24 % du nombre total de sièges au niveau des collectivités locales et 12 % des voix exprimées à l'échelle nationale, et la 1ère place au niveau de la province de Taroudant (484 sièges). A quoi s'ajoutent 2 sièges des six réservés à lac région à la Chambre des conseillers, un siège dans la catégorie des entreprises, 13 dans celle des chambre de commerce, d'industrie et des services, 20 pour celles d'agriculture et 1 au niveau de celle des pêches maritimes ... Après s'être interrogé sur les critères retenus par le ministère de l'intérieur dans le remaniement du découpage électoral de la région en ajoutant des sièges à certaines provinces et en en retranchant d'autres à certaines provinces en dépit de leur poids démographique, faisant ainsi fi des principes et critères démocratiques, A. Qayyouh a engagé l'ensemble des istiqlaliens à resserrer leurs rangs et à redoubler d'efforts afin que le parti puisse occuper la place qui lui revient aux plans local, régional et national afin de renforcer l'Etat de droit et de démocratiser les institutions. M. Nour Eddine Modiane, membre du Comité exécutif et président du groupe parlementaire istiqlalien à la Chambre des représentants a notamment indiqué que cette rencontre se tient en plein préparatifs pour les législatives d'octobre prochain que l'Istiqlal considère comme un exercice démocratique grandeur nature au regard de la Constitution de 2011 et comme la 2è véritable épreuve de l'actuel gouvernement en matière de gestion, d'honnêteté et de transparence des élections, soulignant que les péripéties des dernières consultations locales et régionales continuent de nourrir les débats et de soulever moult questions, que le Parti de l'Istiqlal espérait que ces consultations allaient se tenir sur la base de nouvelles listes électorales et sur seule présentations de la CIN, sans passer par toutes les fastidieuses et inutiles autres procédures qui ont, pourtant, privé de nombreux citoyens du droit de vote en raison de diverses erreurs lors de lac révision desdites listes... Il a réitéré, d'autre part, la stigmatisation par le parti de la publicité calomnieuse faite par la Commission centrale chargée des élections au détriment de certains candidats à la 2è chambre, en dépit de la présomption d'innocence, et renouveler sa solidarité totale avec les militants poursuivis en justice à seule fin de nuire à l'Istiqlal et de ternir son image, a-t-il conclu. Unité des rangs de l'Istiqlal Intervenant à son tour, Abd Essalam Lebbar, président du groupe parlementaire istiqlalien à la Chambre des conseillers, a surtout insisté sur les nécessaires unité et cohésion des rangs de l'Istiqlal pour faire face aux machinations qui se trament contre lui, s'interrogeant sur les dessous des poursuites contre des symboles du parti en ce moment précisément et qui tendent à altérer son indépendance et son autonomie de décision.. A. Lebbar s'est demandé, à ce propos, quel est le pourquoi du comment de la procédure engagée contre le député et directeur d' « Al Alam », Abdallkah Bekkali, au sujet d'un cri dénonçant ce que des membres même du gouvernement ont qualifié de falsification des élections à travers le recours à l'argent, ajoutant que ces poursuites sont nulles et non avenues et ne font que perturber le processus et le choix démocratiques du Maroc, dénonçant le climat de peur et de terreur que certains milieux font régner ainsi que le caractère sélectif du traitement des affaires dites de corruption électorale par les ministères de l'intérieur et de la justice et réaffirmant, à son tour, la solidarité inconditionnelle du parti avec les frères injustement mis en cause ainsi que son appel à la mobilisation et à l'implication de tous dans le processus de démocratisation de la société, la lutte contre toutes les formes de terreur et de diktat et pour gagner le chalenge des prochaines échéances.