Cette vingt-et-unième journée de Botola a été endeuillée par l'impuissance face à la bêtise que l'on constate chaque week-end dans nos stades. Ces douloureux incidents qui ont causé mort d'homme. Tout cela est insupportable et écœurant car il n'y a pas de fumée sans feu et surtout pas de fumigènes sans contrôles fantaisistes aux portes du stade. Par conséquent, les véritables coupables sont tout désignés. Vendredi en Agadir, HUSA et RSB se sont neutralisés et se sont quittés avec chacun le point du nul. Encore une fois, on a vu une équipe de Berkane hyper-protégée par l'arbitrage et un Hassania dégoûté lorsqu'un flagrant et indiscutable penalty a été refusé par l'homme en noir. Cela fait un peu trop car franchement déjà au match « aller » la RSB avait volé le point du nul suite à un penalty inexistant. Sinon, les poulains de Skitioui dérouleront leur jeu dans toute la largeur et la longueur du grand Stade d'Agadir comme ils savent si bien le faire face à une équipe habituée à jouer dans un petit stade, et avec un tout petit peu de concentration, Badiî Aouk aurait pu donner l'avantage aux siens. Samedi à Tanger, l'Itihad local a empoché une très précieuse victoire face à une très entreprenante équipe du DHJ qui ne s'est inclinée que suite à une erreur de son gardien Askari qui a offert le ballon du but sur un plateau à Mouaoui. En bref, les trois points permettent à l'IRT de se replacer dans la tête de classement, tandis que le Difaâ qui a retrouvé un très bon fond de jeu aura encore l'occasion de se racheter. A Oujda, le MCO s'est incliné face à un MAT de plus en plus conquérant et qui a retrouvé sa verve d'antan. Cette victoire à l'extérieur est absolument logique car le Mouloudia n'en finit plus de montrer qu'il a atteint ses limites. A Casablanca, le RCA s'est imposé beaucoup plus difficilement que prévu face à une brave et vaillante équipe du CRA. Les Verts ont enregistré leur quatrième victoire de suite et ont encore un match en retard qu'ils devront éponger dimanche prochain à Fès. Mais franchement avec les douloureux incidents qui ont causé mort d'homme, tout cela est insupportable et écœurant car il n'y a pas de fumée sans feu et surtout pas de fumigènes sans contrôles fantaisistes aux portes du stade. Par conséquent, les véritables coupables sont tout désignés. Un très désespérant Moghreb de Fès... Le KAC peut pousser un grand ouf de soulagement après son succès face à une très naïve et inoffensive équipe du MAS. En effet, on aurait pu jouer 48 heures de temps supplémentaire jamais les Jaunes n'auraient réussi à égaliser tellement ils ont été insipides, impuissants, sans aucune imagination et incapables de faire du mal à une mouche. Il y a des airs de début de la fin pour ce très désespérant MAS, et les Mernissi et Jamaï sont en train de mener cette équipe droit en seconde division. Bien sûr, ils ont en la personne de Denis Lavagne un bouc émissaire tout désigné sauf que ce dernier n'est absolument pas responsable du fiasco des recrutements catastrophiques qui ont mené le MAS au gouffre. Pour le moment, le MAS a déjà un pied en enfer ou dans la tombe même si c'est la même chose, mais dans tous les cas l'heure des comptes a sonné.