L'acteur américain George Kennedy C'est une grande figure du cinéma américain qui vient de disparaître. L'acteur George Kennedy, oscarisé pour son rôle de prisonnier dans "Luke la main froide", vu aux génériques des "Douze salopards", de "Airport" et de la saga comique des "Y a-t-il un flic...", s'est éteint le dimanche 28 février de mort naturelle à l'âge de 91 ans. Acteur et écrivain américain, George Kennedy, né le 18 février 1925 à New York (États-Unis) et mort le 28 février 2016 à Boise, en Idaho (États-Unis) à l'âge de 91 ans.Il commence à jouer au théâtre alors qu'il est encore enfant. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il met en veilleuse sa carrière d'acteur de théâtre et s'engage dans l'armée américaine pendant seize ans. Il travaille à l'occasion pour la radio des forces armées. Il participe également à l'ouverture du premier bureau d'informations de l'armée qui fournit une assistance technique à des films et des émissions de télévision. Au milieu des années 1950, il devient conseiller technique pour la série télévisée "The Phil Silvers Show". Sur le plateau, après les encouragements de Phil Silvers lui-même, il renoue avec sa carrière d'acteur en tenant de petits rôles. En 1960, après une brève apparition dans "Spartacus" de Stanley Kubrick, il amorce sa carrière cinématographique avec "The Little Shepherd of Kingdom Come" réalisé par Andrew V. McLaglen. Il apparaît ensuite dans plusieurs films hollywoodiens de premier plan où il assume des seconds rôles de plus en plus importants, notamment dans "Charade" (1963), "La Meurtrière diabolique" (1964), "Chut... chut, chère Charlotte" (1964), "Le vol du Phœnix"(1965), "Les prairies de l'honneur" (1965), "Les douze salopards"1967) et "L'étrangleur de Boston" (1968). En 1968, il est nommé pour le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle et reçoit l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour son rôle du prisonnier Dragline dans "Luke la main froide". Pendant les années 1970, il joue surtout dans plusieurs productions à gros budgets, dont "Airport" (1970), qui lui vaut d'être de nouveau nommé pour le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle, "Les cordes de la potence" (1973), "Tremblement de terre" (1974) et "Mort sur le Nil" (1978). Au début des années 1980, sa carrière connaît un ralentissement marqué. Il se tourne alors vers l'écriture et signe deux romans policiers. En 1984, il revient sur le devant de la scène en tenant un rôle important dans "Bolero", un gros succès au box-office. De 1988 à 1991, il joue le rôle de Carter McKay, personnage qui apparaît très régulièrement dans la série télévisée "Dallas". À partir des années 2000, ses apparitions se font rares. Il tient toutefois un second rôle important dans "The Gambler" en 2014. Le cinéaste français François Dupeyron Nul doute que les personnes présentes à la 41ème cérémonie des César auront une pensée émue pour lui : nommé à huit reprises entre 1979 et 2002, et récompensé en 1985 et 1989 pour les courts "La nuit du hibou" et Lamento, le réalisateur François Dupeyron est décédé le jeudi 25 février des suites d'une longue maladie. Proche de Claude Berri, qu'il avait assisté sur ses derniers films à la demande des assurances avant de terminer son "Trésor" inachevé, il avait signé dix longs métrages dont le très beau "La chambre des officiers", passé par la Compétition cannoise en 2001. François Dupeyron est un écrivain et réalisateur français, né le 14 août 1950 à Tartas et mort le 25 février 2016. Il est diplômé de l'IDHEC. Il est le cofondateur, avec Mireille Abramovici, Jean-Denis Bonan, Richard Copans et Guy-Patrick Sainderichin, du collectif de cinéma militant d'extrême gauche "Cinélutte" (1973-1976). Lors du Festival de Cannes 2009, il a reçu le « prix France Culture Cinéma », décerné à une personnalité du cinéma pour la qualité de son œuvre ou la force de son engagement. Ils sont ainsi cinq à l'avoir reçu : Alain Cavalier (2006), Rithy Pahn (2007), Sandrine Bonnaire (2008), François Dupeyron (2009) et Ronit Elkabtez (2010)3. Il était le compagnon de Dominique Faysse, actrice de plusieurs de ses films puis monteuse de ses longs-métrages à partir du film "La chambre des officiers" et coscénariste de "Drôle d'endroit pour une rencontre". Parallèlement à sa carrière de réalisateur, François Dupeyron a écrit pour d'autres cinéastes (Nicole Garcia en 1994 – Le Fils préféré –, Frédéric Auburtin et Gérard Depardieu en 1999 – Un pont entre deux rives –, Yves Angelo en 2015 – Au plus près du soleil) et pour les lecteurs (il est l'auteur de plusieurs romans, dont "Inguélézi" (Actes Sud, 2004) et "Chacun pour soi", "Dieu s'en fout" (Editions Léo Scheer, 2009). François Dupeyron meurt des suites d'une maladie le 25 février 2016 à l'âge de 65 ans.