40 jours de « repos » et autant de polémiques sur le lieu de déroulement dudit sommet RCA-FUS. Finalement, les attentes du public et certainement celles des deux coachs sont restées aux vestiaires (complexe sportif Mohammed V) avec moins de regret chez le visiteur Walid Regragui. La Turquie en début de saison (bonjour Krool) et plus tard Marrakech en cette période de trêve. Trêve de...plaisanterie. Le Raja ne carbure pas à la manière dont Rachid Taoussi conçoit son concept, c'est-à-dire ce football à une seule touche de balle... Batna (FUS) et Osagona (RCA) absents. On s'est dit qui va passer à la marque et qui prendra cette mission de donner du « sel » à ce classico de février 2016 un peu plus équilibré que lors des années précédentes (période où le FUS jouait l'ascenseur). Beaucoup de progrès donc chez les Fathis. Ces derniers costaux et accrocheurs à l'image d'un Mandaw ou Saâdane, talentueux lorsqu'il s'agit du petit Lagnaoui, la victoire ne serait pas un hold-up surtout que la possession de balle tournait parfois en leur faveur nonobstant le max de cartons jaunes qu'ils ont eu à récolter. Agressifs, oui, un peu ça, sachant qu'ils ont une place de leader à conquérir et préserver. Beau but de Youssufa sur un service de Ben Jelloun qui avait annoncé auparavant « que c'est au Raja de nous craindre ». Les Verts mis dans une situation de crainte. Ah ce problème de mental et que, heureusement, les Ultras United restaient fidèles à un retour de situation. Salhi au Koweït et Osagona à l'infirmerie, on découvrit un garçon venu du Hay Mohammadi, Zouheir El Ouassli sur la ligne des Noumir, Bouassa et toute cette pépinière à feu Larbi Zaouli. Un Raja qui ne jure que par la victoire, certes, Baba Tundé avait réussit de revenir au score (55ème minute -il pouvait aussi rater-) rythme qui ne répond pas aux moyens dont bénéficient les 22 acteurs qui sont, rappelons-le, en mode joueurs professionnels. Ce partage des points laisse un vide et seul la suite des événements nous clarifiera si ce vide a été résolu, oui ou non.