Quand mon ami l'illustre écrivain, homme de lettres et fervent chercheur et critique d'art, Mohammed Adib Slaoui Andaloussi, m'a invité à partager le rituel plat de couscous du vendredi, dans son accueillante et belle demeure sise au quartier Bettana à Salé, je fus agréablement surpris par l'hospitalité légendaire de son fidèle épouse. Celle-ci avait, durant plus de quatre décennies, veillé à satisfaire tous les désidératas de son conjoint. Eminent homme de communication, de par ses multiples connaissances et nombreuses hautes fonctions qu'il occupait dans les différents départements ministériels nationaux et étrangers, son domicile était le lieu préféré des rencontres entre artistes, journalistes, paroliers, compositeurs et chanteurs en herbe entre autres...C'est de ce lieu privilégié que sortirent d'inoubliables créations de haut niveau, que nos oreilles avaient l'habitude d'ouïr dans nos soirées intimes, dans une ambiance familiale sereine...Ah le bon vieux temps ! Aujourd'hui, et c'est vraiment malheureux, peu d'amis s'enquièrent de la situation peu enviable de ce grand homme de littérature, obligé à garder le lit du fait de son état de santé. Heureusement, comme je l'ai écrit dans mon précédent article du mardi 29 décembre dernier, et grâce à la haute sollicitude royale, il poursuit, tant bien que mal, ses soins, dans l'indifférence totale des départements auxquels il fut attaché durant des décennies, à savoir l'Information, la Culture, l'Education nationale...etc. Ayant atteint l'âge de tirer sa révérence après tant d'années d'honorables services pour son pays, il se trouve sans retraite ni mutuelle, afin de subvenir à ses besoins grandissants ! Quelle ingratitude et quel manque de reconnaissance ! En feuilletant son dernier ouvrage paru en 2014, dans la série dirigée et éditée par le docteur Nadir Abdellatif, constituant un véritable hommage à cette personnalité multidimensionnelle, les témoignages de tous ceux qui l'ont connu de plus près, méritent d'être lus et relus, vu le haut niveau intellectuel de ces attestations écrites par vingt fidèles témoins qui ont accompagné notre brillant homme de lettres, Si Mohammed Adib Slaoui, à savoir : Abderrahmane Benzidane, Abdelkrim Berrechid, Mohamed Saïdi, Abdelâziz El Yakhloufi, Tahar Touil, Rachid Bennani, Hicham Belhachmi, Azzam Madkour, Benyouness Amirouch, Mohamed Loukili, Med Amine Sbaï, Bouchaïb Debbar, Abdelhamid El Aouni, Bahi Med Ahmed, Mohamed Ayyad, Mohamed El Achhab, Ahmed Tayeb Laâlej, Khadija Barakat, Med Amine Benyoub et l'éditeur Nadir Abdellatif qui a patronné et préfacé ce bel ouvrage...Ce qui va participer à enrichir notre bibliothèque nationale, aux côtés des nombreuses créations de notre ami Adib, citées aux dernières pages de cet ouvrage, avec tout le palmarès de l'écrivain, que je laisse aux nombreux et fidèles lecteurs et amis communs de découvrir et d'apprécier à juste titre ! A titre d'information, et coïncidant avec le mois de l'Artisanat, je cite la parution de son autre dernier ouvrage se rapportant aux « Arts et Métiers Traditionnels Marocains : la Reconnaissance de la Création » édité par le ministère de l'Artisanat, de la Solidarité et de l'Economie sociale, et préfacé par la ministre Fatema Marouane.