Ma rencontre avec l'illustre écrivain et brillant critique marocain dans les différents domaines culturels, le professeur Mohammed Adib Slaoui El Andaloussi, remonte à des décennies du siècle dernier, quand je m'aventurais à écrire des essais que les rédacteurs en chef des journaux nationaux du parti de l'Istiqlal, acceptaient de bon gré de les publier sur les riches pages culturelles ou médiatiques d'Al Alam et de l'Opinion... Ce plaisir de l'écriture n'égalait que celui exprimé par les lecteurs assidus et leurs multiples formes de satisfaction qui me parvenaient par l'intermédiaire de mes nombreux amis et mes connaissances dans la société civile, à travers les groupements et associations à but bénévole et non lucratif. Mon accession à l'université et mon admission à l'Ecole Nationale d'Administration en octobre 1971, et la fondation le 15 novembre de la même année de l'association Culture et Progrès, me procura l'occasion inespérée de me lier en amitié avec notre illustre professeur des sciences de la sociologie, feu le Docteur Rouchdi Fakkar, qui inaugura une longue série de conférences qui devaient attirer un large public, que ce soit à Rabat-Salé ou dans les villes du sud où je l'accompagnais, à sa demande, pour couvrir ces activités de haut niveau. Ce qui m'ouvrait grand large les pages de nos quotidiens nationaux. Je cite à titre d'exemple mes amis au collectif de Rabat, à savoir Jamal Hajjam, Khalil Raïss, Sami El Jaï, Nordine Benmansour et bien sûr le rédacteur en chef Khalid Jamai, qui publia pour la première fois mes reportages et mes articles à la une...Quant au journal Al Alam, je fus encouragé par les éminents écrivains Mohammed Larbi Messari, Abdeljebbar Shimi, et l'inénarrable Mohammed Adib Slaoui. En même temps je publiais mes articles sur les pages du journal Al Anbaâ, où il exerçait auparavant, ainsi que sur les quotidiens Le Matin et Maroc-Soir, à la demande de Si Bennaceur Harakat... Puis vint le tour des publications internationales Acharq Al Awsat, Al Majallah, Sayyidati, Al Mouslimoun, grâce au soutien de notre gendre soudanais Talha Gebril Moussa. Cette activité fébrile, j'en conviens, m'encouragea à continuer d'écrire des articles sur les activités relatives au domaine du théâtre, si cher à notre ami Adib, et qui les publiait à la une, ou sur la dernière page, convoitée avec avidité par l'élite littéraire et artistique...Les fidèles lecteurs de notre journal peuvent m'excuser pour cette longue introduction, si nécessaire pour mettre en valeur le large palmarès de notre grand reporter qui a collaboré avec les plus célèbres publications au niveau international et qui a consacré toute sa vie à rehausser et faire valoir notre littérature nationale à travers les mass-médias de tout genre, et qui vit actuellement une situation unique en son genre, puisqu'il ne bénéficie d'aucun régime de retraite, ni d'une assistance mutuelle acquise par ses semblables. Heureusement que son hospitalisation durant huit longs mois fut prise en charge grâce à la bienveillance du protecteur des créateurs, Notre Auguste Roi bien aimé, Sa Majesté Mohammed VI, Que Dieu l'Assiste et le glorifie.