Le Maroc réaffirme son engagement à soutenir la stabilité, l'intégrité territoriale et la souveraineté nationale de la Libye Les parties libyennes ont signé, jeudi à Skhirat, "l'Accord politique libyen" visant à faire sortir le pays de la crise. Les participants au dialogue inter-libyen ayant souscrit au dit accord visant à sortir ce pays maghrébin de la crise, ont appelé la communauté internationale à soutenir cet accord "historique". Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar a réaffirmé l'engagement du Maroc à soutenir la stabilité, l'intégrité territoriale, la souveraineté nationale de la Libye et la dignité de son peuple. L'accord a été signé par les représentants de l'ensemble des parties prenant part au dialogue inter-libyen, qui se déroule sous les auspices de la mission des Nations-unies d'appui en Libye (Manul), notamment du parlement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale, du Congrès national général (CNG), dit parlement de Tripoli, de partis politiques, des indépendants et de la société civile. La cérémonie de signature de cet accord a été marquée par la présence de l'émissaire onusien, chef de la Manul Martin Kobler, du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Salaheddine Mezouar et de ses homologues d'Espagne, d'Italie, de la Tunisie, de Qatar et de Turquie ainsi que de plusieurs ambassadeurs étrangers. Cet accord permettra la mise en place d'une série d'institutions légitimes pour une Libye prospère et unie avec une large représentation des différents acteurs, qui ont fait montre d'un engagement vers une nouvelle transition avec courage, persévérance et détermination, a souligné l'émissaire onusien dans une allocution de circonstance. Aboutir à un accord n'a pas été chose facile, mais chaque partie a su faire des concessions, a-t-il dit, relevant que "toute autre alternative en dehors du dialogue est destructive". Il a appelé à rompre avec les méthodes du passé et avec la violence, mettant en avant l'importance fondamentale de l'inclusion et de l'ouverture pour réussir la nouvelle étape. La communauté internationale continuera à soutenir la Libye et le nouveau gouvernement, qui doit avant tout lutter contre le terrorisme et rétablir la sécurité et la paix dans le pays, a insisté l'émissaire onusien. "Le travail du nouveau gouvernement d'union nationale commence aujourd'hui. Une nouvelle étape s'ouvre aux Libyens", a affirmé M. Kobler qui a tenu à remercier le Maroc pour "ses efforts en abritant et en facilitant ces discussions et SM le Roi Mohammed VI qui a accompagné le processus de dialogue inter-libyen avec détermination", a-t-il dit. Appel à la libération immédiate des détenus politiques et des séquestrés Dans une allocution au nom de la délégation du parlement de Tobrouk, internationalement reconnu, Mohamed Chouaib, a appelé la communauté internationale à fournir tout le soutien nécessaire à ce processus politique et au gouvernement d'union nationale issu de cet accord, qu'il a qualifié d'"historique". Le monde est appelé aussi à soutenir les institutions financières libyennes et l'armée nationale dans sa lutte contre le terrorisme et dans la reconstruction du pays. Après 14 mois de débats, de tensions, de doutes, de violences et d'absence de consensus, la paix s'avère possible à la faveur de cet accord, a-t-il souligné, remerciant par la même occasion toutes les parties ayant contribué à la réussite de ce processus, notamment le Royaume du Maroc, Roi, gouvernement et peuple, pour son hospitalité et sa générosité. Il a par la même occasion lancé un appel à la libération immédiate des détenus politiques et des séquestrés en Libye, insistant sur la nécessité de serrer les rangs et de poursuivre le dialogue avec tous les acteurs en vue du développement et de la prospérité du pays. De son côté, Saleh Al-Makhzoum, a relevé au nom de la délégation du Congrès national général (CGN), l'importance du soutien onusien de cet accord pour que les Libyens puissent reconstruire leur pays, notant que l'Accord politique constitue un nouveau pas pour "sauver la Libye de la désintégration". Le nouveau gouvernement d'unité nationale se trouve désormais face à d'énormes responsabilités, a-t-il dit, notant que le nouvel exécutif est appelé à poursuivre la communication avec la communauté internationale, à préparer le référendum pour valider la nouvelle constitution et à relever les défis du terrorisme et de l'immigration. Cet accord constitue le premier pas vers une Libye unie et prospère, a-t-il insisté. Les parties libyennes ont signé, jeudi à Skhirat, "l'Accord politique libyen" visant à faire sortir le pays de la crise qui dure depuis plus de trois ans. L'accord a été signé par les représentants de l'ensemble des parties prenant part au dialogue inter-libyen, qui se déroule sous les auspices de la mission des Nations-unies d'appui en Libye (Manul), notamment du parlement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale, du Congrès national général (CNG), dit parlement de Tripoli, de partis politiques, des indépendants et de la société civile. La cérémonie de signature a été marquée par la présence de l'émissaire onusien, chef de la Manul Martin Kobler, du ministre des Affaires étrangères de la Coopération, Salaheddine Mezouar et de ses homologues d'Espagne, d'Italie, de Tunisie, du Qatar et de Turquie ainsi que de plusieurs ambassadeurs étrangers. La signature de cet accord marque la naissance de la Libye moderne ''Le Royaume du Maroc, qui a accompagné les frères libyens depuis le début de ce processus, s'engage, conformément aux instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à ne ménager aucun effort pour apporter un soutien politique, technique et pragmatique selon les besoins exprimés par les frères libyens", a indiqué M. Mezouar dans une allocution lors de la cérémonie de signature de "l'Accord politique libyen". ''Le plus important pour le Maroc est la stabilité de la Libye, son intégrité territoriale, sa souveraineté nationale et la dignité de son peuple, et de parer aux tentatives de tous ceux qui cherchent à transformer la Libye en poudrière prête à exploser et à embraser son environnement régional, et à voyer des assassins vers toutes les directions'', a-t-il souligné. Selon M. Mezouar, l'engagement du Maroc dans le règlement du conflit libyen, en collaboration avec les Nations Unies, témoigne de sa volonté à oeuvrer dans le cadre de la légalité internationale, aux côtés des amis et des organisations internationales, en vue d'instaurer la paix, la sécurité, la stabilité, le développement et la prospérité de tous, et lutter contre toutes les formes d'extrémisme et de fanatisme. ''La signature de cet accord marque la naissance de la Libye moderne, une Libye nouvelle, et redonne espoir au peuple libyen et aux peuples de la région", a ajouté le ministre, ajoutant que ''cet espoir sera confirmé, assurément, par l'adhésion des autres frères (libyens) qui ont préféré tempérer sans pour autant se départir de la majorité''. "Nous tenons à ce qu'aucun Libyen ne soit exclu de la réconciliation que la majorité écrasante des Libyens a choisie", a insisté M. Mezouar. Il n'a pas manqué de saluer les efforts fournis par la Mission des Nations unies de soutien en Libye (MANUL), notamment le représentant personnel du secrétaire général de l'ONU, Martin Kobler, son prédécesseur Bernardino Leon, ainsi que le rôle des ambassadeurs de plusieurs pays amis qui ont contribué au rapprochement des points de vue des négociateurs. Les parties libyennes ont signé, jeudi à Skhirat, "l'Accord politique libyen" visant à faire sortir le pays de la crise. L'accord a été signé par les représentants de l'ensemble des parties prenant part au dialogue libyen, qui se déroule sous les auspices de la Manul, notamment du parlement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale, du Congrès national général (CNG), dit parlement de Tripoli, de partis politiques, des indépendants et de la société civile. La cérémonie de signature de cet accord a été marquée par la présence de l'émissaire onusien, chef de la Manul, Martin Kobler, des ministres des Affaires étrangères d'Espagne, d'Italie, de la Tunisie, du Qatar et de la Turquie ainsi que de plusieurs ambassadeurs étrangers.