Un sixième échec dont quatre en série en dix matchs, une cuisante défaite, score et manière, devant ses supporters et face à un club qui revient en force. 15 buts encaissés par une défense qui était classée l'an dernier meilleure défense nationale et qui compte dans ses lignes de gros calibres tels les Bakayoko, Yamik, Jemaoui, Oggadi et Koumya. Un jeu et un système de jeu qui déplaisent de plus en plus à un public khouribgui qui revendique de bons résultats, mais aussi du bon football, tel se présente le bilan du club phosphatier pour ce tiers de la Botola Pro. Un bilan qui interroge, appelle à une remise en question et qui interpelle membres du comité et membres du staff technique pour arrêter l'hémorragie à temps. Il pourrait s'agir peut-être d'un simple passage à vide, mais à voir ce match OCK-MAS et comment les joueurs fassis se baladaient avec aisance sur le terrain devant des joueurs khouribguis égarés et sans âmes sur fond d'une absence flagrante d'un réel fond de jeu, nul doute qu'il y a des dysfonctionnements qui handicapent tout retour réel en force des hommes de Ajlani, car même la victoire de l'OCK sur le FUS à Tanger en Coupe du Trône et sa victoire sur le RCA à Casablanca n'ont convaincu personne en matière de développement de jeu et de présence tactique sur l'aire de jeu. En effet, pour ce match OCK-MAS, la panique se lut dans les rangs phosphatiers à l'image de ce premier but encaissé par les hommes de Ajlani et marqué dès la 8ème minute par un défenseur khouribgui contre son camp dans un moment de panique. Et alors qu'on attendait un certain retour des coéquipiers de Bezghoudi dans le match, rien n'en fut et au contraire, les coéquipiers de Bencherki continuèrent à faire le jeu et à multiplier les offensives sur fond de belles combinaisons techniques qui furent applaudies vivement même par les supporters de l'OCK. Le 2ème but fassi advint à la 32ème minute par Bencherki qui rajouta un autre but à la 51ème pour faire chuter le moral des khouribguis au point zéro. Et depuis, il sembla à un certain moment que les hommes se limitaient à attendre le coup de sifflet final de El Jâafari pour ne pas encaisser plus car avec un peu plus de réussite, les El Baraka et Bencherki auraient aggravé le score à plusieurs reprises. Un fait à rapporter également durant ce match est celui de la colère des supporters khouribguis dès l'entame de la 2ème mi-temps car, vue la physionomie du match et surtout la domination technique et territoriale des fassis, nos supporters pressentirent le danger qui menaçait leurs filets et commencèrent à interpeller le coach Ajlani pour qu'il revoie le système de jeu qu'il adopte et qui devenu stéréotypé et donc sans efficacité, ni saveur. Ajlani fut tellement hué par le public qu'il se déconcentra plusieurs fois de ce qui se passait dans le match et réagissait avec un peu de virulence face à ces revendications qui frôlèrent l'agressivité. Le président de l'OCK fit aussi l'objet de multiples critiques des fois même acerbes et certains demandèrent déjà son départ s'il n'essayait pas de redresser la situation le plus urgemment possible. L'alerte est donnée, donc, dans les rouages du club phosphatier et il est toujours temps pour les membres du comité et les composantes du staff technique pour mettre en œuvre un plan d'action qui éviterait au moins à l'OCK de tomber dans l'atmosphère combien nocive du doute. Le prochain adversaire sera le Chabab d'Al-Hoceima et là il faut parler déjà d'un voyage périlleux devant un club qui est sur le point de retour d'une mauvaise passe. Attendons pour juger et espérons mieux !