Une trêve qui n'avait que trop duré, un nouvel entraineur, le Tunisien Ahmed Ajlani, deux nouvelles recrues notamment Dine Abdelmajid et Dardouri Redouane, deux jeunes de l'école phosphatière nouvellement intégrés notamment Jamaoui Youssef et Kalai Hamza, un nouveau préparateur physique à la place de Sabri qui ne peut être que tunisien (sic), le départ surprenant de Omar Diallo et une victoire au premier match « Retour » qui pourrait indéniablement avoir un important impact moral pour la dynamique du groupe : Tel se présente le check-up OCK ! Dans le stade, c'était aussi la fête malgré le froid glacial : des bancs en plastique qui ont fait la joie du public, des associations de supporters décidées à s'impliquer dans la relance, des tracts de sensibilisation au respect des composantes du club et des installations du stade distribués dans les tribunes, une nouvelle tribune de presse, mais qui appelle à quelques transformations logistiques : une ambiance donc qui augure un nouvel élan et évidemment des résultats positifs. Tout fut donc mobilisé pour que ce coup d'envoi « Retour » sur fond d'un staff technique tunisien soit couronné par une victoire combien précieuse. Ainsi, dès le coup d'envoi donné par Tyazi, les coéquipiers d'Allouche firent montre d'une combativité et d'un esprit sportif qui attisèrent les encouragements d'un grand public qui a su braver le vent glacial qui sévissait à Khouribga. Lemrini, l'ex coach de l'OCK, n'était pas aussi venu à Khouribga en touriste, mais certainement pour prouver quelque chose et ses hommes en parurent bien enflammés. Le jeu se concentra donc en milieu de terrain et allait même virer en routine et il paraissait que seule une balle arrêtée pourrait faire la différence. Et cette balle arrêtée advint à la 30ème minute sur corner et donna l'occasion au jeune défenseur El Yamik d'étrenner les filets sur un excellent heading qui fit vibrer les tribunes. Au retour des vestiaires, les hommes de Ajlani parurent décidés à conserver ce petit acquis et à tout prix et ils tentèrent même d'aggraver le score, mais il faut reconnaitre qu'un attaquant ou un buteur potentiel continue de manquer dans les rangs du club phhosphatier. Diouf aurait peut être pu faire l'affaire, mais Ajlani avait opté pour Babanda, les choix se respectent toujours... Vers le dernier quart d'heure du match, les hommes de Lemrini avaient manœuvré sur tous les flancs pour se frayer une brèche dans la défense locale, mais les Bakayoko, Yamik, Jemaoui, Dardouri cadenassèrent bien leurs arrières gardes. Et même quand Largou écopa d'un carton rouge bête et gratuit, les Berkanais ne réussirent pas à égaliser devant des Phosphatiers bien déterminés à fêter le reprise en attendant le long périple du Rif pour affronter un Chabab hoceimi qui venait d'arracher une belle victoire aux requins de Safi.