L'Association « Création et Communication »(ACC) organise la 2ème édition de l'exposition collective « Les mains qui voient » du 4 au 10 décembre 2015 au Forum de la Culture (ex cathédrale Sacré-Cœur), et ce avec le soutien du Ministère de la Culture et en partenariat avec l'Ecole Supérieure des Beaux Arts de Casablanca, la Mondial Art Académia, l'Association « Pensée Plastique » et la Ville de Casablanca. Cette exposition sera marquée, avec la participation de 40 artistes plasticiens et d'autres sculpteurs, ainsi qu'avec un programme culturel animé par des signatures de livres sur l'art avec débats en partenariat avec l'Association « Pensée Plastique » : Rencontre avec Dr. Mohammed Chiguer à l'Ecole Supérieure des Beaux Arts de Casablanca autour du thème « les arts plastiques au Maroc et le Post modernisme » ( vendredi 4 décembre à 14 h), rencontre avec Dr. Rachid Daouani portant sur son expérience d'artiste chercheur et d'écrivain (samedi 5 décembre à 16 h au Forum de la Culture) , rencontre avec l'artiste plasticien et critique d'art Chafik Zougari sur « les arts plastiques entre la culture et la commercialisation » (mardi 8 décembre à 16 h au Forum de la Culture) et rencontre avec l'artiste plasticien et critique d'art El Haissan Brahim sur « La pratique plastique au Maroc : sources et caractéristiques » à l'Ecole Supérieure des Beaux Arts de Casablanca ( mercredi 9 décembre à 14 h). Cette édition est dédiée au parcours abondant de l'artiste plasticien Abdelkrim Ghattas, acteur incontournable de l'art contemporain au Maroc. Il a intégré l'Ecole des Beaux-arts en 1964. En 1968, il s'inscrit à l'Ecole nationale supérieure des Beaux arts de Paris. Depuis 1972, il enseigne à l'Ecole supérieure des Beaux-arts de sa ville natale. Il participe depuis 1974 à des activités culturelles et artistiques notamment à la réalisation des toiles de fond à l'occasion des fêtes nationales, de fresques murales à Asilah, Agadir, Casablanca et Salé ou à des concours internationaux de sculpture sur neige aux États-Unis et au Canada : « Après la 1ère édition de l'exposition collective « Les mains qui voient » en 2014, l'association « Création et Communication » lance, toujours à Casablanca, la 2ème édition qui regroupe un éventail de tendances plastiques que le public aura l'occasion d'apprécier pour l'ensemble des qualités tant techniques que chromatiques dont les exposants font montre. Il faut croire que telle initiative artistique ne peut qu'être soutenue pour le maintien des organisateurs de leurs objectifs initiaux : présenter des palettes méritoires et, surtout, souscrire à l'encouragement de nouvelles voix fraîchement venues à l'art et qui promettent.», confié Abderrahman Benhamza (Poète et critique d'art) . Sur cette exposition, Zahra Algo, la présidente de l'association, nous a déclaré : « L'ACC joue cette fois grand jeu en misant plus que jamais sur la qualité des travaux qui lui ont été soumis pour la sélection. Aussi, la liste retenue honore-t-elle les objectifs pour lesquels elle a été fondée : une réelle promotion des talents artistiques déjà reconnus, l'encouragement des jeunes palettes, une bonne médiation culturelle. Les résultats obtenus sont fort probants, d'autant plus que la plupart des participants ont déjà fait leurs preuves et savent ce qu'ils font en nous faisant confiance. Ce qui nous réconforte. Pour notre association, il ne s'agit pas seulement de monter une exposition comme il y en a, j'allais dire à la va comme je te pousse, mais bien de marquer avant tout le pas en agissant effectivement sur la scène plastique marocaine et aussi sur le devenir de l'art. A ce titre, je tiens à saluer vivement tous les partenaires publics et privés qui ont soutenu judicieusement cette initiative artistique et culturelle ». Belkassem Amenzou , médiologue et Chargé de communication , a écrit : « C'est parti. L'exposition intitulée «les mains qui voient» est aujourd'hui à sa deuxième édition. Un événement culturel et artistique qui a pour objectif «la promotion des arts et des artistes». Surtout dans un monde où la chose culturelle est marginalisée et la civilisation de facilité continue de faire des ravages. Alors que le rôle du vecteur culturel n'est plus à démontrer dans le processus du développement que connaît le pays. Bien plus, la culture joue un rôle d'émancipateur social. Un rôle fondamental dans la société. Elle ouvre des fenêtres sur le monde. D'où la nécessité de mettre en place une véritable politique culturelle. ». De son coté, Mohammed Mansouri Idrissi , artiste plasticien et commissaire de l'exposition précise : « Face à ce grand chantier marocain de développement artistique, le développement de la création devient une nécessité, c'est l'éclaireur du développement humain qui vise la lutte contre la frustration et l'exclusion sociale. Aujourd'hui, la créativité est considérée comme un noyau dur de la société. C'est la capitale symbolique de notre mémoire vivante ! Notre exposition se veut un espace ouvert qui mise sur la nouveauté et la créativité, en présentant des travaux d'artistes chercheurs de différentes régions du Maroc et d'artistes originaires d'autres pays. Nous essayons de scruter les horizons de l'art pictural, en interrogeant l'histoire reculée et récente et en revisitant l'état de l'iconographie au Maroc, notamment celle présentée par les jeunes créateurs dans leur préoccupation identitaire. ».