Quoi de neuf en 2015-2016 dans le traitement des tumeurs malignes cérébrales ? Et quelle complémentarité peut être développée entre le cancérologue et le neurochirurgien, pour une prise en charge thérapeutique efficiente des tumeurs malignes cérébrales, notamment un des plus méchant, portant le nom de glioblastome ? Etat des lieux et perspectives d'avenir en matière de stratégie thérapeutique au Maroc d'un type particulier de cancer cérébral, en l'occurrence, le glioblastome, ce sont les principales thématiques de la journée débat, qui aura lieu aujourd'hui à Rabat. Tels sont donc les grands axes de cette journée scientifique de pointe, à l'initiative de la Société Marocaine de Cancérologie et la Société Marocaine de Neurochirurgie. Il faut rappeler qu'il en existe deux groupes de tumeurs malignes cérébrales, les tumeurs primitives, dont les plus fréquentes sont le glioblastome et le méningiome...... Puis, il y a les métastases secondaires à un cancer primitif. Le plus agressif des cancers primitifs est le glioblastome. Ce type de tumeur survient habituellement à la soixantaine et sa fréquence augmente avec l'âge. Mais on peut l'observer à tous les âges de la vie, par exemple à l'adolescence. Et il existe généralement trois signes d'alerte : Le déclenchement d'une crise d'épilepsie souvent se manifester par les convulsions d'un membre, une perte de connaissance...), des maux de tête permanents qui deviennent en quelques jours très sévères et sont accompagnés de nausées et de vomissements ou la survenue d'un déficit moteur ou d'un trouble de la pensée.Par quels examens peut-on obtenir un diagnostic fiable ? Quels sont les handicaps les plus fréquents secondaires à une tumeur cérébrale ? De quelles armes dispose-t-on aujourd'hui contre les tumeurs cérébrales ? En quoi consistentles nouvelles méthodes utilisées pour traiter un glioblastome ? Pour les professeurs El Abbadi et Tahiri, respectivement présidente de la Société marocaine de neurochirurgie et président de la Société marocaine de Cancérologie, des réponses très pratiques, qui pourront aboutir à des consensus thérapeutiques, sortiront au décours de la journée scientifique du 31 octobre 2015, entre neurochirurgiens et cancérologues. Par ailleurs, il faut rappeler que pour les tumeurs cérébrales du cerveau (malignes ou bénignes), un examen d'imagerie cérébrale par scanner ou par IRM oriente déjà vers un premier diagnostic, mais seule la biopsie chirurgicale permet de le confirmer. Et actuellement, en matière de traitement des bénignes, la chirurgie donnent de bons résultats, si les tumeurs sont situées dans une zone où elles ne risquent pas d'entraîner un handicap fonctionnel, telle une hémiplégie en cas d'atteinte de la zone motrice, des troubles de la vision, de la parole, de la pensée... « En ce qui concerne les tumeurs cancéreuses, on a également recours, quand c'est possible, à la chirurgie, systématiquement associée à une radiothérapie et une chimiothérapie. Et Le glioblastome est le cancer cérébral le plus difficile à traiter du fait de la rapidité avec laquelle il est susceptible de récidiver. Il infiltre fréquemment les zones fonctionnelles, provoquant très vite un problème neurologique majeur », tient à préciser Dr. Ali Tahri Joutei Hassani, président de la Société Marocaine de Cancérologie.