Depuis le 12 juin 2015, date où l'éditeur parisien Edilivre a mis online dans son portail officiel le dernier livre de Razak intitulé : ''Navarenne, hymne à la démilitarisation '', les cyberlibrairies les plus réputées l'ont ajouté à leur devanture, suivi de ses deux autres ouvrages parus chez le même éditeur, à savoir: ''Mère Gé face aux tribulations de Père Dé'' et ''Bouzghiba-Awards, les vertus d'un prix transculturel''. Grâce à la googlemétrie (mesure d'audience), on peut dresser la liste de ces librairies dont la majorité se trouve à Paris et dont quelques unes ont plus de 50 ans d'existence. Pour se mettre au diapason des nouvelles technologies de communication, elles ont jugé bon de suivre la vague/vogue cybernétique. Le prix du livre est de 11,50 Euros. Parmi ces librairies ''double façade'' qui s'intéressent aux livres parus en double format (papier et ebook), on peut citer: Le Divan, Corneille librairie, l'Ivraie, la librairie de Paris, Le Bleuet, la librairie Kleber, Tshann librairie, Obliques, la librairie des Signes, Le Failler, la librairie Eyrolles, la librairie Doucet, la librairie Actes Sud - Actes Sud Nature, la librairie Goulard, la librairie point virgule, la librairie Vivement Dimanche, la librairie Richer, la librairie Thuard, Le Square, La Galerne, Maison du livre, la librairie Gallimard, L'Armitière, la librairie Flammarion, la librairie L'Alinéa, la librairie Galignani,... Comme nouveauté bibliographique, Razak revient au romanesque, il vient d'achever un roman à suspense. Il lui donne comme titre provisoire: ''Ok, on ira voir ta sœur''. Ce dernier roman est plein de facéties et d'intrigues. Le titre du manuscrit choisi initialement était :''Trilogie de l'aigreur et de l'épouvante''. L'auteur nous donne, en exclusivité, quelques détails: «Au début je voulais écrire un scénario de film, J'en ai rédigé 12 pages. Mais je me suis dit : ''j'ai déjà trois scénarios qui attendent d'éventuels metteurs en scène, comme on attend Godot, sans oublier les trois pièces théâtrales frappées du même sort''. Alors j'ai opté pour le roman en n'écartant pas l'éventualité de l'adapter, par la suite, pour le cinéma ou le théâtre, parce qu'effectivement cette œuvre littéraire est écrite dans cette optique. Dans ce roman, il y a plus de dialogues que de paragraphes narratifs. Ce qui donne une certaine idée sur la dialectique des répliques tant des protagonistes que des antagonistes. Pour le peaufiner, je suis revenu à mes carnets de voyage, car l'année 2014 fut pour moi l'année de toute ma vie où j'ai le plus voyagé : deux fois la France, deux fois l'Espagne et une fois au Portugal (Réveillon), sans oublier les centaines de km parcourues par train ou en autocar sur un l'itinéraire mêlant du continental au littoral : Rabat, Marrakech, Essaouira, Safi (exposition ''Haïkus picturaux''), El Jadida. Après Casablanca, on ferme la boucle. J'ai la manie d'écrire sur les coins visités ou revisités. En cas de nécessité, je retourne à mes cahiers pour donner plus de véracité aux écrits romancés. En plus du dépaysement les voyages instruisent l'esprit.»