Six protocoles thérapeutiques concernant la prise en charge des pathologies chroniques, fréquentes et coûteuses que sont l'asthme, la polyarthrite rhumatoïde, l'insuffisance rénale algue, le diabète type 2, le cancer du Sein et l'insuffisance rénale chronique terminale ont été validés et approuvés. La validation de ces protocoles s'inscrit dans le cadre de la convention de partenariat signée entre le ministère de la Santé, l'Agence nationale de l'assurance maladie (ANAM), la Société marocaine des sciences médicales (SMSM) et le Conseil national de l'Ordre des médecins relative à l'élaboration des protocoles thérapeutiques, indique un communiqué de l'ANAM. La mise en place de ce mécanisme représente une consécration de la mission principale de l'ANAM consistant à assurer l'encadrement technique et à veiller à la mise en place des outils de régulation de l'Assurance maladie obligatoire (AMO) à travers notamment la production et la diffusion de dix protocoles thérapeutiques par année. Les protocoles thérapeutiques favorisent l'harmonisation des pratiques professionnelles et constituent les référentiels des bonnes pratiques pour assurer la qualité des soins ainsi que pour l'exercice du contrôle médical assigné légalement aux organismes gestionnaires de l'AMO. Ces protocoles, qui permettent, d'autre part, d'intégrer les éléments de maîtrise des dépenses sur un plan médical et non comptable, constituent aussi des outils d'évaluation des pratiques professionnelles dans l'objectif de leur amélioration continue, ajoute la même source. L'élaboration des protocoles thérapeutiques est une étape importante du processus, mais leur diffusion au corps médical et surtout l'appropriation par les médecins de ces recommandations dans le cadre de leur pratique quotidienne est une étape indispensable et cruciale, visant la normalisation de la prise en charge des patients, la mise en place de stratégies basées sur l'évidence scientifique et surtout l'utilisation rationnelle des ressources disponibles, souligne le communiqué, précisant que ces protocoles seront diffusés à large échelle auprès de la communauté médicale, des institutions concernées et des intervenants dans le domaine de la santé.