Après le RUC, le SM et l'US Cheminots, c'est sur les courts du T.C. Kénitra que le n° 2 national, Yassine Id M'barek, a réussi la passe de quatre en remportant dimanche le « Grade 1 » de la capitale du Gharb. Sans perdre le moindre set, il a confirmé sa série rose de la belle manière qu'il soit, confirmant ainsi son statut de tête de série n° 1 du tournoi. Cette hiérarchie qui a été, également, respectée par le n° 2 du tableau, le jeune Amine Ahouda, qui s'est frayé aussi un joli parcours sans fautes jusqu'en finale. Une finale entre les deux «as » de la compétition où, une fois de plus, l'expérience du « Cheminot » Yassine a prévalu sur la jeunesse d'Amine qui a tout l'avenir devant lui. En deux manches soldées par 6/4-6/2, la cause était entendue pour le représentant de la cité de l'air qui a sorti, auparavant, en demi-finale, son compère du club, Khalid Allouch par 7/5-6/1 Pour sa part, Yassine a validé son billet aux dépens du Tangérois Ayoub Chakrouni par 6/3-6/3 Une confrontation de plus Chez les filles, la hiérarchie était également de la partie pour réussir en finale les deux têtes de série pour leur énième confrontation. La n° 1 du tableau, Diae El Jardi, encore toute auréolée de sa victoire en finale des doubles à l'ITF juniors du RUC, a bien déroulé pour se pointer en finale, après avoir laissé sur le carreau pour le compte du dernier carré Ikram Rassif, moyennant deux petits sets au score de 6/0-6/2 De son côté, la n° 2, Oumaïma Aziz, a eu surtout chaud en demi-finales où il lui a fallu recourir à la manche décisive pour stopper le regain de force de Sada Nahimna du centre ITF de Casablanca. 6/3-5/7 et 6/0 ont bouclé ce duel qui a affecté physiquement Oumaïma qui allait le payer cher en finale où elle n'était que l'ombre d'elle-même. De toujours, la rivalité entre ces deux joueuses tenait ses promesses ce qui n'était pas le cas dimanche où Diae a sorti son artillerie pour limiter, au plus vite, les débats sur le score sans appel de 6/3-6/0. Il faut juste signaler que les deux joueuses n'avaient à jouer que deux rencontres pour se retrouver en finale dans un tableau à dix où six cases sonnaient le vide.