Tout compte fait (période coloniale à fort débat), le Wydad est à son 18ème sacre (sur le site officiel de la FRMF c'est le 13ème titre). Un palmarès riche qui va des Ben Jelloun aux Mekouar, Harizi, Doublali, Akram ou, aujourd'hui, Naciri, nonobstant ses préférences politiques. Retour des Winners, retour de la bonne ambiance, retour du « Majd », la gloire vous donne des ailes et c'est ce qu'on gardera de cette saison 2014/2015. 40.000 spectateurs en moyenne, ça n'existe même pas en Chine là où on frôle les 2 milliards de bonhommes. Un Stade d'Agadir habillé en rouge, on avait l'impression qu'Agadir est à 2 kilomètres de Médiouna, là où les Oulad Chaouiya se sont mis d'accord pour aller fêter, 500 kms plus loin, le hat trick à Evona. 1000 kms en aller et retour, rien n'arrête cette marrée humaine qui « colonialise » l'autoroute, les aéroports, les chambres en single et même l'Agadir Oufella. Fête à la Marina sous le soleil Soussi, 500 kms plus loin, c'est à l'ancienne Médina que l'on registre le max de bonne humeur avec du jus à la grenadine, gâteaux, poulets et aiglons... grillés; lièvres de courses, vous dites, la réponse est sonnante et, donc, il fallait se taire. Le Wydad en vrai champion sous l'ère Naciri (vrai, car des doutes infondés prennent naissance ici et là). Une manne financière qui facilita la tâche à Toshak 2 fois heureux, 40 briques en devises, chèque certifié cet annonceur pétrolier et certainement renouvellement de son contrat, sauf ...on revient donc un peu en arrière et on vous laisse débattre des périodes Zaki, Chrif, Talib, Fakhreddine, Akram, Lozano... !!! 18ème titre, bien sûr qu'on ne va pas sauter sur cet événement et oublier que si le WAC est héritier d'un riche patrimoine, c'est que des hommes ont de tous les temps labouré cette terre fertile selon leur propre moyen et que si, aujourd'hui, un « tracteur » est venu, en force, semer, balayer, fertiliser, récolter la bonne graine. Période de fête, donc, festoyer est conjugué au présent avec cette demande signée des composantes wydadies : « Naciri merci, Naciri la tarhal ».