Le plan d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, est "l'expression d'un engagement sérieux et d'une volonté authentique du Royaume d'œuvrer avec les Nations Unies en vue de trouver un règlement définitif" au conflit du Sahara, réitère l'ambassadeur du Maroc aux Etats Unis, Rachad Bouhlal dans les colonnes du New York Times. "Animé d'un engagement sérieux et d'une volonté authentique à œuvrer avec les Nations Unies en vue de trouver un règlement définitif, le Maroc a mis sur la table, en 2007, une solution de compromis, à savoir le plan d'autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine", souligne le diplomate, dans l'édition de jeudi de la publication US. L'ambassadeur Bouhlal a tenu à rappeler, à ce propos, "que ce sont les Nations Unies qui avaient décidé d'appeler à une solution politique (à la question du Sahara) après plusieurs tentatives infructueuses de mettre en œuvre un référendum". "Le Polisario et ses soutiens algériens demeurent l'obstacle majeur à la solution politique voulue par l'ONU à cause de leur refus de négocier un compromis, de conduire un recensement dans les camps de Tindouf et de leur menace de reprendre la guerre", note M. Bouhlal. En attendant, "ce sont les populations vivant dans ces camps, sous la même dictature du Polisario durant les 40 dernières années, qui souffrent malheureusement", déplore l'ambassadeur marocain, en rappelant, dans ce contexte, les conclusions du rapport de l'Office européen de lutte anti-fraude (OLAF) qui énumèrent en détails la corruption des chefs du Polisario et leur détournement de l'aide humanitaire pour leur propre enrichissement. "Le Maroc, a-t-il réitéré, demeure un partenaire animé de bonne foi et disposé à œuvrer dans un esprit de compromis et de réalisme pour mettre fin à la question du Sahara, qui n'a que trop duré". Le conflit du Sahara dit occidental, rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du Polisario. Le polisario soutenu par le pouvoir algérien revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.