Dès que l'on parle argent, certains dirigeants du football jurent sur leur grand dieu sur les clubs sont pauvres et qu'avec davantage d'entrées financières, on verrait un tout autre spectacle. Cette litanie, sans cesse ressassée, a fini par persuader bien des gens que seul l'aspect financier en bloquait le développement. Seulement, c'est oublier qu'il y a des clubs à qui il a été débloqué des budgets importants. Sans que les résultats ne suivaient. C'est le cas du Chabab Atlas Khenifra, du Raja de Béni Mellal ou encore du Chabab Kasbat Tadla. Rien que pour la saison 2013/2014, les trois clubs avaient dépensé la bagatelle de prés de 2 milliards de centimes (19 MDH). Soit 8 millions de dirhams pour le CAK. Prés de 700 millions de centimes pour le Raja de Béni Mellal (6.629.999,5 dh) et 4,5 millions de dirhams pour la JSKT. S'il est vrai que certaines charges sont trop pesantes sur l'équilibre du budget des clubs tels les transferts des joueurs, il n'en demeure pas moins que la gestion est souvent pointée du doigt de part et d'autre. Imagine-t-on un président d'un club professionnel gérer des passifs. Faute d'un plan d'action, de stratégie et d'objectifs précis. Avec tout ce que cela suppose d'octroi de primes et autres dépenses en liquidités. A moins que d'aucuns ne se complaisent dans cette situation obscure à des fins subtiles. Faute de transparence et de communication pour mieux informer l'opinion sportive sur la situation financière périodique de leurs clubs. Si chacun des présidents connait ce principe élémentaire, il est évident que tout le monde se « dépense » pour ne pas en tenir compte. Alors, un audit ! Et pourquoi ne pas soumettre nos clubs à l'application de la cour des comptes. 15 millions de dirhams investis pour l'éclairage du stade municipal de Béni Mellal toujours non opérationnel. Une affaire à éclairer ! L'autre jour, après une visite (de routine, rassurez-vous) aux installations du stade municipal de la ville de Béni Mellal, je me suis sorti avec une quantité non négligeable d'enseignements. Curieux tout de même cette histoire de l'éclairage du stade. Un sujet hautement électrique et avec toute l'énergie qu'on peut y mettre, il est vain de chercher à y voir clair. Même avec des projecteurs de 500 « luxus » qui non jamais briller depuis l'installation des 4 pylônes en 2012 pour un budget à hauteur de 15 MDH. N'est-il pas curieux tout de même, seul ce phénomène de l'éclairage du stade municipal. Depuis le temps que j'en parle, j'ai cru avoir tout dit. Pourtant le mystère reste tout aussi épais et peut être plus qu'avant. C'est là un sujet hautement électrique et avec toute l'énergie qu'on peut y mettre. Il est vain de chercher à y voir clair. Quel illuminé je fais, à revenir sur un sujet sur lequel personne ne voulait faire la moindre lumière. Mais voyez-vous, ce qui me dérange c'est le dernier venu à la tête de la gestion publique de la ville considérait ce genre de problèmes le dernier de ses soucis. S'agissant des gradins, il se trouve dans un état de délabrassions et de saleté répugnante sans sièges. Avec tous les risques possibles de prendre un verre, de s'asseoir sur du béton. Surtout en cette période de froid glacial que connait la ville. C'est inadmissible qu'un budget à hauteur de 3 milliards de centimes ait été débloqué pour son aménagement et dont certaines installations se trouvent aujourd'hui dans un état de délabrement : des gradins salissants, des vestiaires sans eau chaude, un bloque sanitaire laissant dégager une odeur nauséabonde et une pelouse arrosée d'une manière artisanale et bien sûr un éclairage non opérationnel.