Le Paris SG a bouclé son stage marocain, agité par les absences inattendues de Lavezzi et Cavani, par un succès 1-0 mardi contre l'Inter Milan à Marrakech, bienvenu mais dont on ne peut pas tirer beaucoup d'enseignements. . Une victoire pour finir 2014 Une composition d'équipe expérimentale, une quinzaine de changements en cours de match, des états de forme pour le moins disparates: il ne fallait pas trop attendre de ce match amical disputé devant plus de 30.00 spectateurs au Grand Stade de la ville ocre. De fait, il ne s'est vraiment pas passé grand-chose jusqu'à la 57e minute, quand Cabaye a logiquement donné l'avantage au PSG face à l'Inter, qui n'a pas semblé valoir mieux que sa 11e place en Serie A. Laurent Blanc retiendra tout de même la victoire, qui ne fait pas de mal pour conclure un mois de décembre très morose, la grande forme confirmée de Verratti ou les jambes du jeune marié Lucas Digne. Pour le reste, difficile de tirer beaucoup de conclusions alors que le 11 de départ ne comprenait aucun Sud-Américain, une rareté. Le match s'est fini avec le jeune Kimpembe en charnière et Maxwell à droite. Ibrahimovic a lui travaillé sa forme physique en jouant 90 minutes. . Le tournant de la rigueur était trop serré Cela aura été la grande affaire de ce stage marocain: les absences vraiment pas prévues de Cavani et Lavezzi et le retard de Pastore ont mis à mal les promesses de rigueur retrouvée de Laurent Blanc. Le technicien parisien a la main, son président Nasser Al-Khelaïfi le lui a confirmé. Et Blanc a annoncé «la fin de certains passe-droits». Mais ses joueurs, comme des gamins turbulents, ont immédiatement fait planer un doute sur la faisabilité du projet. Alors que Paris a du travail après une première partie de saison très insuffisante, l'affaire fait désordre. «L'extra-sportif se règlera en interne», a expliqué Serge Aurier au micro de BeIN Sports avant le match de mardi. En attendant, Blanc, qui n'aime pas le mercato et ses rumeurs, est servi. L'absence de Lavezzi au Maroc a éveillé l'intérêt de la presse italienne, qui évoque un possible départ... à l'Inter. . Du bon boulot quand même Tout n'est pourtant pas à jeter dans ce stage à Marrakech. Les séances d'entraînement ont été souvent intenses, avec un Blanc de plus en plus interventionniste au fil des jours. «Ce stage va nous faire du bien. On avait besoin d'une préparation, même courte. Beaucoup de joueurs n'ont pas pu le faire cet été. Là, on peut travailler un peu plus, bien se régénérer pour faire une meilleure deuxième partie de saison», a jugé Matuidi au début du séjour. Au bout du compte, les joueurs ont souvent terminé les entraînements fatigués et la petite altercation lundi entre Matuidi et Bahebeck en est sans doute une illustration. Blanc de son côté, «amoureux du Maroc», aurait aimé rester plus longtemps «pour avoir une préparation plus consistante avec ce qui nous attend en début d'année». Ce qui attend Paris, c'est Montpellier en Coupe de France dès le 5 janvier, puis deux mois hyper-chargés avec la L1, les deux Coupes et la Ligue des champions contre Chelsea. Le club de la capitale, seulement 3e du championnat, peut remonter la pente mais peut aussi tout perdre, très vite.