Education/Droits humains : Bourqia, Bouayach et Belkouch pour incarner la vision Royale    Les pensions vieillesse au menu du Conseil de gouvernement    Tebboune revient sur ses pas face à la France malgré la reconnaissance de la marocanité du Sahara    Les Forces Armées Royales... Un œil vigilant pour protéger les frontières du Maroc    Comment soumettre l'ennemi algérien sans combattre    Sahara : Le Conseil de sécurité programme une session pour la mi-avril    Présidence marocaine du CPS de l'UA pour le mois de mars: Un engagement renouvelé en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique    6e Conférence Franco-Marocaine des Notaires : investir au Maroc en toute sécurité    Tamwilcom : un volume de financements de plus de 47,5 MMDH en 2024    Maroc : Après le ramadan, la date du retour à l'heure GMT+1    Suez Maroc : Soufiane Jakani nommé directeur général    Sommet de l'élevage 2025 : Le Maroc invité d'honneur en France    L'Algérie revendique l'abattage d'un drone malien Akinci    Europe. Les tribunaux contre la démocratie?    Le gouvernement kabyle en exil reçu au sénat français    Droits de douane: que signifie la réciprocité voulue par Donald Trump?    Espagne : Le PSOE refuse de reconnaitre le Polisario seul représentant des Sahraouis    France : François Bayrou fait marche arrière sur l'interdiction du voile dans le sport    Equipe nationale : Regragui, out? Simple fake news!    Ligue 1 : Hakimi et Ben Seghir en lice pour le prix Marc-Vivien Foé    1⁄4 de finale. LDC / Aujourd'hui ''Pyramids - AS FAR'': Horaire ? Chaîne ?    Migration : Le Maroc renforce la surveillance des frontières avec Ceuta    Aïd al-Fitr : Attention aux excès alimentaires après le jeûne !    Ligue 1: Hakimi y Ben Seghir en carrera por el premio Marc-Vivien Foé    Francia: François Bayrou da marcha atrás sobre la prohibición del velo en el deporte    Khénifra: El cuerpo de un niño hallado 13 días después de su ahogamiento en el Oum Er-Rbia    Accidents de la circulation : 19 morts et plus de 3.000 blessés en une semaine dans nos villes    Une chanson qui relie le passé au présent... Quand la voix de Hassan II rencontre les rythmes d'aujourd'hui    Lancement de "Visions Théâtres", nouvelle revue scientifique spécialisée dans la pratique théâtrale    Maroc : Le Festival On Marche, du 4 au 12 avril à Marrakech    Zineb Hattab : première cheffe végane étoilée en Suisse, une révolution gastronomique    Le Chinois Lingyun Industrial, spécialiste des équipements automobiles, prépare son implantation au Maroc    Accords migratoires UE-Maroc : Bruxelles examine le 7 avril sa coopération avec Rabat sur les retours et la gestion des flux    Maroc : repli temporaire des exportations de tomates cerises malgré une production abondante    L'or délaissé par les ménages marocains, victime de sa récente envolée fulgurante    Maroc : nouvelles exigences d'homologation et d'étiquetage pour les équipements télécoms bientôt en vigueur    Charbon thermique : repli des importations mondiales au premier trimestre, hausse notable au Maroc    Muay Thai : deux combattants marocains en lice lors du ONE Fight Night 30 à Bangkok    Le «Kruzenshtern» russe en escale à Agadir du 2 au 4 avril    En Algérie, Boualem Sansal puni pour avoir pensé de travers, la solidarité des militants marocains en congé    La Compagnie chinoise de construction et de communication (région Centre-Sud) décroche un nouveau contrat d'infrastructures au Maroc    Amir Al-Mouminine accomplit la prière de l'Aïd Al-Fitr à la mosquée « Ahl Fès » à Rabat    Coupe du Trône : le dernier carré en ligne de mire, des affiches alléchantes en huitièmes de finale    Des vestiges vieux de 3 000 ans, découvert à Kach Kouch au Maroc, réécrivent l'histoire du Maghreb    CAN U17 : L'Afrique du Sud renverse l'Egypte au bout d'un match à 7 buts !    Maroc – Algérie : Après la bataille Wikipédia, l'affrontement numérique via Grok sur X    Rabat : Cérémonie en célébration de la Journée mondiale du théâtre    Ramadan 2025 : Les Marocains préfèrent le pôle audiovisuel public    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Notre Temps : Langue et Technologie Le SMS en Késtion, en raison de son Ortograf
Publié dans L'opinion le 14 - 11 - 2014

En ces temps actuels, la communauté humaine n'a d'autres choix hormis celui de s'incliner, de se rythmer au ton de son époque. Epoque qui apparaît à la merci d'inspirations, de menus, d'usages ou encore de comportement - type sciemment bouclés par la technologie. Pas toujours passif ou indifférent, le nouveau sujet social se confectionne viscéralement des questionnements.
Il cherche à comprendre, à identifier aussi bien les embûches que le bien-être de ce dispositif, de ce processus qui s'infiltre, s'érige sans consentement, aussi illégitimement dans le territoire intime et social. Les faits ou les phénomènes que génèrent les usages aussi bien tendres que croustillants, excitent naturellement l'esprit des utilisateurs. Les nouveautés technologiques incessantes étonnent. Dans le domaine de la langue, en l'occurrence les productions liées aux messages SMS, il se produit de multiples particularités linguistiques. Lesquelles particularités étant devenues la préoccupation majeure de nombreuses personnes, l'activité est créatrice au plan des mots, du mode d'usage et autres tons expressifs. Un langage bien singulier. Langage qui peine à être accepté en raison de sa manière d'être, violation flagrante de toute nature de la langue et au delà de la langue. Or le système SMS s'insère aujourd'hui dans les savoir-faire technologiques personnels, désormais un nouveau langage, une nouvelle langue à connaître. Bien que la communication au moyen de texto dont nul ne peut contester les aspects positifs, représente un gain de temps et d'argent, un intérêt par la force de la surprise ou de l'événement, la conscience, en l'occurrence collective et sociale, s'interroge ou plus encore s'inquiète à propos de ce nouveau mode de communication. Le système peut être impitoyable, transgresse à tout va des rituels langagiers. Une ambiance de paroles écrites qui ne suscite que des questionnements irritants. On pourrait bien, en effet, se demander si ces pratiques ne représentent pas certaine menace pour la langue. Une question dont la réponse demeure généralement en suspend. Des points de vues ici et là opposés, parfois mitigés. Ainsi dans le camp de ceux qui rejettent le dispositif, l'objection se justifie par le fait que le système est pressenti comme un facteur destructeur de la langue. De nombreuses voix, expérimentées en la matière, affirment que le SMS fait beaucoup de mal à l'orthographe car « l›œil est habitué aux fautes et on oublie par exemple les «s» à la deuxième personne, substitue même d'autres lettres bizarres à la place de «s», etc. ». La contamination viendrait du fait que l'usager est doublement exposé aux risques. Exposé de part sa propre production non-conforme aux usages de la langue et de part la lecture des réceptions des tiers. L'activité n'a d'existence que par la projection frontale dans l'écran. Et lorsqu'on se demande si l'intense fréquence de ces pratiques n'entraine pas aux fautes, on n'échappe guère à des assertions telles que par exemple : « Je commets des fautes parce que j›ai l›habitude de marquer en SMS» pour expliquer les erreurs. Alors d'autres sons de cloche tendent plutôt vers la sensation. Dans le camp de ceux qui adhérent au dispositif sans objection, on avance même le plaisir de faire. Et c'est ainsi que se chante le bonheur de vivre les SMS : « Moi je suis pour ! c›est cool ! » Levée de contraintes ou simple libération ? Ailleurs certains vont encore plus loin, criant haut et fort, pour ménager le système de tout réquisitoire. L'activité SMS ne serait nullement la cause de tous les maux. Le SMS ne menace en rien l'orthographe, de même il n'appauvrit nullement la langue. Toujours par rapport à la préservation de la langue on rejette l'idée qui consiste à penser que les nouvelles technologies sont une menace pour l'orthographe.
Dans le domaine du vocabulaire, « aucun mal puisque le dictionnaire intègre des nouveaux mots continuellement ». Au plan de l'écrit, les fautes seraient corollaires du niveau des compétences linguistiques personnelles. En somme la pratique du langage SMS n'affecte en rien le niveau de l'orthographe d'un usager disposant déjà d'une bonne maitrise de langue. Une enquête effectuée auprès de collégiens par des jeunes chercheurs a révélé que « les élèves forts ou faibles en orthographe restent respectivement forts ou faibles, et ce quel que soit la densité de textismes contenus dans leurs SMS ». Aussi pour la première fois un événement de taille, à l'effet d'une bombe vient d'éclaircir nettement les tendances. Les résultats sont formels. D'après une étude scientifique effectué par le centre de recherche scientifique (CNRS, Université Poitiers - le monde de l'éducation mars 2014), le langage SMS ne nuit pas à l'orthographe traditionnelle c'est à dire à la langue. Apport fort rassurant grâce à la recherche. Il est vrai que l'on ne transpose pas forcement nos pratiques SMS en nos productions écrites ordinaires. On n'écrit pas n'importe quand, n'importe comment, ni à n'importe qui, au moyen d'un même outil, même registre de langue.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.