Le rythme de croissance de l'économie nationale a baissé au deuxième trimestre 2014, se situant à 2,3% au lieu de 5% durant la même période de l'année 2013. Selon le HCP (Haut Commissariat au Plan), cette évolution est le résultat d'une baisse de l'activité agricole de 2,6% au lieu d'une hausse de 20,2% une année auparavant et du rythme d'accroissement modéré des activités non agricoles dont principalement le secteur secondaire et celui des services. Pour le secteur industriel, sa valeur ajoutée a en effet réalisé une augmentation de 2,1% au lieu de 0,5% durant le deuxième trimestre de l'année précédente. Cette amélioration est le résultat de l'accroissement des valeurs ajoutées des activités de l'industrie d'extraction de 6,8% au lieu de 1,7% ; de l'électricité et eau de 5% au lieu d'une baisse de 1,1%; des industries de transformation de 1,3% au lieu de 1,1% et BTP de 0,2% au lieu d'une baisse de 1,3%. Le secteur tertiaire, de son côté, a continué à marquer le même taux de progression de 3,5%, affiché l'année passée, avec une croissance positive de toutes ses composantes passant pour les postes et télécommunications (+7%), le transport à 5,6% au lieu de 3%; les services de l'éducation, de la santé et de l'action sociale (+5,1%), les hôtels et restaurants à (+3,9%), les services rendus aux ménages et aux entreprises (+2,9%) , les services rendus par l'Administration Publique générale et sécurité sociale (+2,2%), le commerce (+1,7%) et les services financiers et assurances (+1,3%). La valeur ajoutée globale réalisée par l'ensemble des activités économiques a ainsi marqué une augmentation de 2,2% au lieu de 4,9% le deuxième trimestre de l'année 2013, souligne le HCP dans sa note d'information sur la situation économique au deuxième trimestre 2014 Au total, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume s'est accru de 2,3% durant le deuxième trimestre 2014 au lieu de 5% une année auparavant, et ce, compte tenu de l'augmentation des impôts sur les produits nets des subventions de 3,7% au lieu de 6,4%. Le HCP note, par ailleurs, que la hausse du niveau général des prix s'est située à 0,9% au deuxième trimestre 2014, résultant de l'accroissement de 3,2% au lieu de 6,6% du PIB aux prix courants. Ce qui a entraîné un impact négatif sur la demande intérieure. Celle-ci s'est accrue de 1,7% au deuxième trimestre 2014 au lieu de 2,1% la même période de l'année 2013, avec une contribution à la croissance de 0,4 point au lieu de 1,9 point. Dans ce cadre, les dépenses de consommation finale des ménages se sont accrues de 2,7% au lieu de 3,2%, contribuant pour 1,6 point à la croissance au lieu de 1,9 point. La consommation finale des Administrations Publiques a enregistré, quant à elle, une hausse de 2,9% au lieu de 3,9%, avec une contribution à la croissance de 0,5 point au lieu de 0,8 point. L'investissement brut (formation brute de capital fixe et variations de stocks), en revanche, a connu une baisse de 0,7 au lieu de 0,9% la même période de l'année passée, avec une contribution négative à la croissance de 1,7 point au lieu de 0,8 point. Autre élément soulevé par le HCP concerne les échanges de biens et services qui ont affiché une hausse des exportations de 10,2% au lieu de 1,8% durant le deuxième trimestre de l'année 2013, et un accroissement des importations de 3,1% après la baisse de 4,8%. Leur contribution à la croissance demeure positive, mais en ralentissement, passant de 3,2 points en 2013 à 1,9 point en 2014.