Au titre de l'année 2013, et en comparaison avec l'exercice précédent, l'analyse des flux de données traitées par la CIP (Centrale des incidenrs de paiements) révèle les évolutions suivantes : Après un léger recul de 0,30%, le nombre de déclarations d'incidents de paiement affiche une progression de +14,97% ; Une augmentation des déclarations des régularisations, soit +7,49% contre +0,53% ; Après une baisse de 5,78%, le nombre d'incidents échus affiche une hausse de 5,72% ; Une diminution des déclarations des interdictions judiciaires de 6,52% ; Le nombre de déclarations d'annulation s'accentue, affichant une évolution de +325,04% contre +20,15%. Cette hausse s'explique par les travaux de fiabilisation des données, menés par quelques banques suite à la mise en place de la nouvelle CIP chèques ; Une forte augmentation des demandes de renseignements avec une évolution de 228,50% contre 4,72%. Cette augmentation est due principalement aux consultations effectuées par certaines banques, notamment dans le cadre du chantier de fiabilisation de leurs données. Le dispositif d'écoute et d'assistance mis à la disposition du public a permis de traiter 2 720 requêtes en 2013 (dont 47,65% sont traitées au niveau des agences de Bank Al-Maghrib), en progression de 64,25% par rapport à l'année 2012. L'examen de ces requêtes a permis de : lever 264 interdictions à tort ; satisfaire 2 313 demandes d'accès à des informations personnelles. Le cumul des incidents de paiement non encore régularisés à fin décembre 2013, s'est établi à 2 443 337 cas, pour un encours avoisinant les 60 milliards de dirhams, soit une hausse de 4,76% en nombre et de 10,51% en valeur. La répartition de l'encours précité par catégorie de clientèle se présente comme suit : 2 006 817 incidents (82,13%) concernent des personnes physiques; 436 520 incidents (17,87%) sont imputables à des personnes morales. Pour sa part, le nombre d'interdits d'émission de chèques est passé à fin 2013 à 559 318 personnes, affichant une augmentation de 4,21% au regard de la période de comparaison. Ce nombre reste dominé par les personnes physiques, dont la proportion est de 90,51%. La répartition par tranche de montant de l'encours des incidents de paiement à fin Décembre 2013, fait apparaître que : les chèques d'un montant inférieur ou égal à 5 000 dirhams représentent 42,07% en nombre tandis que leur part en valeur n'est que de 3,36% ; ceux inclus dans les tranches de 5 000 à 100 000 dirhams constituent 53,54% en nombre et 43,95% en valeur ; les chèques d'un montant supérieur à 100 000 dirhams s'accaparent une part limitée de 4,39% en nombre contre 52,70% en valeur. Sur la base dudit encours, le montant moyen des chèques impayés s'établit à 24 555 dirhams contre 23 278 dirhams à fin décembre 2012.