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Forte décélération des indicateurs économiques sous l'ère du gouvernement actuel souligne le président de l'Alliance des Economistes Istiqlaliens, M. Adil Douiri
Publié dans L'opinion le 31 - 07 - 2014

«Analyse comparative de l'évolution de l'économie marocaine sous les trois derniers gouvernements»
Agir face à la crise profonde qu'affronte aujourd'hui notre pays et devant la nette dégradation de la situation économique. Car, dans ce contexte social si lourd et en l'absence de stratégie cohérente de croissance tenant compte des déséquilibres actuels et de la conjoncture, les Istiqlaliens ont plus que jamais le devoir de s'opposer, mais aussi de dessiner ensemble de nouveaux repères pour un Maroc prospère sur la base de choix stratégiques clairs et ambitieux.
Ainsi, la question à l'ordre du jour de la réunion du Conseil National de l'Alliance des Economistes Istiqlaliens qui s'est tenue le mercredi 23 juillet 2014, à Casablanca, portant sur l'«Analyse comparative de l'évolution de l'économie marocaine sous les trois derniers gouvernements qu'a connus notre pays», s'inscrit parfaitement dans le souci de vouloir convaincre, et de déférer autour d'une approche critique constructive. Le président de l'Alliance des Economistes Istiqlaliens, M. Adil Douiri, en fin politicien et en analyste aguerri, a convaincu de par la pertinence de son approche, de sa pédagogie et de sa méthode, de toutes les thématiques abordées tant sur la croissance, sur les échanges extérieurs, sur la gestion du budget de l'Etat ainsi que sur l'emploi. Quatre axes forts qu'il a développés, chiffres à l'appui, sous l'ère des gouvernements de M. Driss Jettou (2002-2007), de M. Abbas El Fassi (octobre 2007 à janvier 2012) et depuis l'arrivée du gouvernement de M. Benkirane. Trois équipes gouvernementales qui ont, bien entendu, bénéficié de conjonctures économiques mondiales différentes, mais qui ont surtout adopté consciemment ou inconsciemment des stratégies économiques totalement différentes, qui ont produit des résultats pour le moins inégaux, souligne le président de l'Alliance, M. Adil Douiri.
Faisant une analyse approfondie des indicateurs économiques, bilan de l'action de chacun des gouvernements, M. Douiri a démontré que si, entre 2002 et 2007, la croissance moyenne du PIB en dirham a été de + 6,7% / an, que la croissance en volume (hors inflation) du PIB de + 4,9% / an et que la croissance du PIB hors agriculture de + 5,2% par an, cette même tendance s'est maintenue sous l'ère du gouvernement Abbas El Fassi, et ce, en dépit d'une conjoncture très difficile marquée par l'envolée des cours du pétrole et par une forte récession de l'économie mondiale, notamment.
Quant au gouvernement de M. Abdeilah Benkirane et en dépit d'une meilleure conjoncture internationale, l'absence de stratégie pro-croissance a fait qu'entre 2011 et 2014, la moyenne de la croissance du PIB en dirhams est tombée à + 4,3% par an, celle du PIB non agricole à + 3,3 % par an et celle du PIB non agricole à + 3,5% par an. Cette décélération a concerné l'ensemble des secteurs analysés faisant que le Maroc a perdu aujourd'hui 2,5 points de croissance, soit un «retour au minimum naturel des années 90».
Pour M. Adil Douiri, en choisissant une voie inverse, le gouvernement Benkirane pénalise le Maroc dont la dette du Trésor est passée de 54% à fin 2011 à 68% à fin 2014 et les taux des emprunts du Trésor ont augmenté de + 1,4% de la fin 2012 à aujourd'hui.
Par honnêteté politique, le président de l'Alliance des Economistes Istiqlaliens n'a pas cessé de rappeler que pour le gouvernement de M. Benkirane, c'est un bilan à mi-chemin, et donc ce gouvernement doit absolument faire ses choix, cela passe d'abord par le retour à l'investissement, le relèvement du niveau de compétitivité de l'économie, l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens, etc... autant des défis qui condamnent à la clarté dans l'adoption de stratégies volontaristes de croissance et de développement.
Guidé par la logique de l'intellectuel et du militant qui se bat pour créer le progrès social, par contraste avec ceux qui se contentent de le théoriser, le président de l'Alliance des Economistes Istiqlaliens a dressé un sombre tableau de la situation que vit notre pays, faite de dégradation des indicateurs économiques, de dégradation du pouvoir d'achat des citoyens, aggravation du chômage, baisse du niveau de compétitivité de l'entreprise,...
Un remarquable exposé, d'une richesse étonnante, que M. Douiri a présenté devant un parterre de plus de cent participants dont des responsables et cadres du Parti de l'Istiqlal, les membres de l'Alliance des Economistes Istiqlaliens, des militants ainsi que les représentants de mass-médias venus couvrir cette rencontre de dialogue et d'échange, fort constructive dans le contexte que vit notre pays aujourd'hui.


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