La région d'Oulad Frej a été secouée lundi peu avant la rupture du jeûne par un double crime crapuleux à douar Laajil, situé à 8 kilomètres au nord, suite auquel deux personnes âgées entre 40 et 52 ans portant de graves blessures sur les parties sensibles de leur corps (cœur, poitrine, dos), ont trouvé la mort. La gendarmerie royale d'Oulad Frej qui est intervenue peu de temps après sa mise au parfum a découvert deux cadavres baignant dans une marre de sang. Leur position (l'un sur l'autre) à première vue, portait à croire qu'il s'agit d'un « meurtre suivi de suicide ». Le black out total observé par des citoyens et badauds ayant refusé toute déclaration à ce sujet de nature à éclairer la lanterne des enquêteurs, n'a pas facilité la tâche à la brigade judiciaire chargée d'instruire cette sordide affaire criminelle. L'enquête préliminaire plus avancée a révélé certains autres détails qui se sont avérés par la suite très décisifs dans la découverte du pot aux roses de ce regrettable drame. Les gendarmes ont constaté l'absence d'un parent de famille et voisin des victimes des lieux du crime. Interrogé à ce sujet, l'un de ses enfants a répondu aux enquêteurs qu'il se serait déplacé au centre hospitalier d'El Jadida pour soigner ses blessures... La descente effectuée quelques minutes plus tard par des éléments de la brigade judiciaire d'El Jadida aux urgences dudit centre a été couronnée de succès. Il s'agit du nommé A, un proche de l'une des deux personnes décédée. L'auteur présumé de ce crime de sang, porte effectivement selon l'enquête de graves blessures à hauteur du cœur. Il est gardé au centre hospitalier sous surveillance médicale, pour recevoir les soins nécessaires, avant sa mise en garde à vue et traduction devant le procureur général. Le mobile de crime serait selon les mêmes sources un stupide malentendu sur un figuier que les protagonistes voulaient s'apparenter.... A suivre !