A l'image de celui dont le livre, non interdit au Maroc, a définitivement terni son image, même auprès de ses quelques derniers sympathisants, il a suffit d'écouter Mustapha Adib, le capitaine renvoyé de l'armée de l'air, s'exprimer sur la chaîne de télévision France24 pour assister à sa noyade sur écran. Le journaliste qui a eu à l'interviewer a du faire preuve de beaucoup de patience. Près de douze minutes d'âneries de très gros calibre. Proférer d'aussi grosses bêtises et à une telle cadence devrait être considéré comme une arme d'abrutissement massif et interdit à la télé. Au commencement de l'entretien télévisé avec Adib furent les ténèbres ! Celui qui jure ne pas être au service de quelconque intérêt anti-marocain parle de deux peuples, le marocain et le sahraoui ! N'est-ce pas là le discours de l'Algérie et de sa création monstrueuse, le Front Polisario ? Mais alors, que faisait Adib dans les rangs de l'armée marocaine s'il ne croit même pas en l'intégrité territoriale du Maroc ?! Soit c'était un espion infiltré dans les rangs de l'armée marocaine, soit un fieffé menteur, qui ne s'est converti à la cause polisarienne que par pur intérêt, sur instruction de ses maîtres. Ces gens ont vendu leur patrie par revanche envers un peuple marocain qui ne s'est pas plié à leurs sombres ambitions. Pourquoi la justice marocaine poursuivrait-elle le Général Bennani si rien ne lui est reproché, preuves à l'appui ? Et depuis quand les États souverains livrent-ils leurs soldats et officiers à des justices étrangères pour s'être battu en défense de leur patrie ? Les États-Unis ne sont-ils pas une démocratie ? Et pourtant, les soldats américains ne se battent même pas en défense du propre territoire de leur pays. Non, affirme Adib, il n'a pas menacé le Général Bennani dans son lit d'hôpital à Paris, il voulait seulement lui délivrer une lettre où il le traite de criminel et lui reprocher l'injustice dont il prétend avoir été accablé ! Adib est catégorique sur France24, il a été témoin de certains «crimes» commis par le Général. Ceux commis contre lui ! Adib semble avoir oublié qu'il était officier de l'armée de l'air et, pour avoir enfreint le règlement militaire, il a été mis aux arrêts par la police militaire, jugé selon le code militaire, condamné et emprisonné pour les faits qui lui étaient reprochés. Enfermé dans une prison, suite à un jugement du tribunal militaire, est-ce de la détention arbitraire ? Si Adib ne se sentait pas l'étoffe d'un soldat, tenu de respecter le règlement militaire, il avait qu'à ne pas s'engager dans la carrière des armes. Quelqu'un qui a porté l'uniforme de l'armée marocaine et qui se lamente sur écran d'avoir subi la rigueur de la justice militaire pour avoir manqué à son devoir d'officier, c'est révulsant. Et l'honneur militaire, lui demande le journaliste de France24 ? S'en prendre à un vieillard, alité dans un grave état de santé à l'hôpital, ce n'est apprécié nulle part. Et là, Adib donne toute la mesure de sa petitesse: «Le Général Bennani n'est pas dans un état de santé fragile. Ce sont des données erronées. Il est tout simplement dans une chambre d'hôpital. Il parle. Quand je suis arrivé devant sa chambre, il devait aller en rééducation. L'état de santé du général Bennani permet qu'on s'adresse à lui et qu'il réponde. Tous ceux qui sont dans un hôpital ne sont pas dans l'incapacité de se défendre» ! Et voilà que l'officier déchu s'érige en docteur la mort, décidant quel malade est apte à se faire insulter et traiter de criminel et qui ne l'est pas ! Sa plainte contre le Maroc ? Un vieux projet ! «J'en ai parlé déjà en 2007 et 2008»... La justice marocaine ? «Au Maroc, il y a des tribunaux, mais pas de justice. Il y a des fonctionnaires, mais il n'y a pas de magistrats». En tout cas, il y a un imbécile qui se croit permis de ne respecter aucune règle, pas même celles de la bienséance, que les magistrats marocains n'ont pas manqué à leur devoir d'envoyer passer quelques temps à l'ombre, afin de méditer sur ses erreurs. Même s'il ne semble pas avoir retenu la leçon. Adib aurait quand même profité de son passage sur France24 pour faire une annonce d'offre de services. Il se dit prêt à collaborer avec n'importe quelle partie anti-marocaine, pourvu qu'il s'agisse d'un contrat en bonne et due forme. C'est qu'il tient à ses doits sociaux de traître à sa patrie, le capitaine déchu. En prenant position contre l'intégrité territoriale de son pays, Adib a coupé court avec sa marocanité. Qui pourra-t-il convaincre qu'il milite pour la démocratie au Maroc, s'il ne respecte même pas les valeurs sacrées des Marocains ? «Si j'étais l'agent d'une quelconque partie anti-marocaine, je l'aurais dit» ! Amen ! Quelqu'un devrait dire à ce traître qu'il n'est pas écrit «crédule» sur le front des Marocains.