Depuis l'avènement de sa nouvelle équipe dirigeante, avec en tête de liste le président Mahboub à qui nous souhaitons le meilleur, et au risque de nous répéter, le COC ne fait qu'innover dans tous les domaines. En plus du tennis, qui reste la vocation principale du club, on a instauré, dernièrement, deux autres écoles pour les jeunes et les moins jeunes des «sang et or». La «musique», qui a révélé plusieurs voix et non des moindres dans la hiérarchie du club, et puis les «échecs», avec comme parrain l'ex-président, ministre et homme de culture, Moulay Alaoui M'Daghri. Deux nouvelles activités qui renforcent donc la vie associative de l'association qui, en plus, se distingue, ces derniers temps, par des actions artistiques, culturelles et sociales. Bravo à Faiz et à ses pairs qui s'investissent à fond ! Sauvegarder le label ! Que des bénévoles pour mettre la main à la pâte et sauvegarder le label de ce légendaire club de la métropole. La preuve nous en a été donnée, dernièrement, lors de l'organisation du tournoi de «Grade 2» où tous les ingrédients étaient réunis pour réussir une très bonne sauce tennistique qui avait comme dénominateur commun, l'hymne à la jeunesse qui a été, de toujours, la devise du COC depuis la naissance de son «Med-Avenir». Et ce n'est pas le directeur du tournoi, Othmane Saïssi, l'homme de tous les défis, qui nous dira le contraire devant ce beau témoignage inhérent au palmarès du tournoi, à l'image des deux finales qui ont clôturé la compétition. Ziouti mérite mieux ! Chez les filles, la palme du tableau revient à Selma Ziouti qui a réussi une bien belle «brochette» depuis les «qualifs» pour atteindre la finale en compagnie de Diae El Jardi qui n'a fait que confirmer son statut de tête de série N°1. Selma qui mérite mieux que son classement actuel qui l'oblige, toujours, à passer derrière des moins performantes qu'elle, en attendant la mise en exécution du fameux logiciel qui tarde à se mettre en marche. En demi-finale, El Jardi a, de nouveau, surclassé sa rivale du RUC, Hiba El Khalifi, et Ziouti s'est permis le luxe de sortir la «Cheminote» et tête de série N°4, Sara Benabdeljalil. Pour la finale, on voyait mal la défaite de la N°1 du tableau, El Jardi, bien que Selma lui ait bien tenu tête avant de s'effondrer en larmes, au moment de recevoir son trophée de finaliste. Côté garçons, la hiérarchie a tenu bon jusqu'en demi-finale où les deux têtes de série sont restées sur le bas-côté. Il s'agit du Tangérois Soufiane Sahli et du Meknassi Mustapha Belcora, au profit de Mohamed Hirs et de Amine Ahouda, pour une finale qui n'a pas connu son terme. A 6/0 et 4/2, la cause était entendue pour le Cociste Hirs qui n'avait pas l'air d'avoir bien récupéré de ses deux rencontres marathoniennes des quarts et des demi-finales. Le tout clôturé par la remise des prix tout en rendant hommage, par la même occasion, à la pépinière du club pour ses différents exploits via les divers tournois du Royaume.