* C'est en apothéose, que s'est clôturé, dimanche, le tournoi open de la ville ocre. Ce fut à l'issue de la cérémonie de remise des prix qui a précédé la finale de la «top-série» masculine. Malheureusement, ce fut une douche écossaise pour le public et, encore plus, pour les organisateurs qui ne savaient plus à quel saint (même les Sebaâtou Rijal) se vouer, après l'abandon, à un partout, du N°1 marocain, Mehdi Ziadi, au profit de son homologue algérien, Lamine Ouahab. Un coup d'épée dans l'eau, au moment où l'on a voulu baisser les rideaux sur une meilleure note. * Tout le monde s'attendait à une finale de haute facture entre les deux têtes de série. Mais ce fut peine perdue, au moment où Mehdi Ziadi a fait appel au kiné et au médecin de service pour les premiers soins d'usage. Mais en vain ! Une blessure à l'épaule a prévalu sur la suite des péripéties de cette finale qui s'est clôturée, malheureusement, en queue de poisson. * Si lors de l'édition précédente, Lamine Ouahab avait joué sous les couleurs du club organisateur, en battant en finale le «Cheminot», Yassine IdM'Barek, cette fois-ci, il a arboré les couleurs du nouveau club d'Agadir : «L'Atlantic Tennis Académie» que dirige, de main de maître, le duo Fabien Sagard et le directeur technique César Coulon. Un atout majeur pour ce nouveau fleuron de la famille tennistique nationale. * En organisant ce tournoi open, l'équipe du président Aziz Tifnouti avait, plutôt, la tête ailleurs. D'abord, en pensant aux prochaines assemblées générales de la FRMT (AGO et AGE du 16 février 2013), qui se tiendront à Marrakech, et aux préparatifs du prochain Grand Prix de SAR la Princesse Lalla Meryem. Une partie du club ressemble, vraiment, à un vrai chantier, surtout du côté de la piscine et de la pizzéria qui font peau neuve. * Toujours fidèle à sa tradition hospitalière, le comité du RTC Marrakech a offert, gratuitement, la restauration à l'ensemble des participants et participantes du dernier week-end. La troisième série et la 1ère et 2ème série, dans les deux sexes. En plus, on a revu, en hausse, quelques primes. Deux gestes qui ont eu leur pesant d'or dans le succès de cette édition. * Le DTN, qui se trouvait à Marrakech, n'a pas manqué de faire quelques crochets au club pour superviser quelques matches et se réunir avec le président du club, Aziz Tifnouti. Mais qu'elle a été sa surprise, en sortant du club, de constater que sa voiture est mobilisé par un «sabot» par manque de paiement des frais de stationnement. * Le fait marquant de cette édition, reste l'engouement qu'a suscité le tableau de la «top-série» masculine où tout le gratin était au rendez-vous, contrairement aux filles où seule El Allami F/Z émergeait du lot aux côtés de ses cadettes. Et puis, la logique qui a été respectée. * Le club-organisateur n'est pas sorti les mains vides de cette compétition. Il a glané le tableau de la 3ème série messieurs, par le biais de Salah Aâmouch, qui a battu en finale Mohamed Hirs de la cité de l'air. Et puis grâce à Sophie Boutros qui s'est frayée une place en demi-finales de la troisième série où elle ne fut stoppée que par la future vainqueur du tournoi, la Cociste Selma Ziouti. * Concernant ce dernier tableau, on n'a pas bien compris le scratch forcé de Diae El Jardi par le biais de sa copine du club, Oumaïma Aziz, qui n'a pas eu pitié de l'état de santé de sa rivale des demi-finales qui souffrait d'une grippe. Une rencontre que l'on aurait pu jouer en semaine ou lors du dernier week-end. * Ce tournoi comportait huit tableaux. Mais on n'a joué, uniquement, quatre finales. Celles de la 3ème série et de la 1ère et 2ème série, au masculin et au féminin. Les tableaux des non-classés et de la 4ème série n'ont pas été menés à leur terme, conformément au nouveau règlement de la FRMT. Donc, certains de ces deux catégories n'ont pas connu de primes et ont quitté la compétition avec les mains vides. Leur malheur c'est que les deux tableaux n'ont pas connu de phases finales. Une formule qui est à revoir ou laisser, tout simplement, le soin aux clubs d'en décider selon leurs moyens. * Certes que le juge-arbitre, Mounir Chnaoui, a eu, cette fois-ci, la patte magique pour respecter le timing. Mais, il ne faut pas oublier qu'il a trouvé à ses côtés deux atouts majeurs en la personne des directeurs du tournoi MM. Youssef M'hammedi et Nourreddine El Yazidi, avec comme coordinateur de choix, le président Tifnouti qui était au four et au moulin. En tous les cas, c'est tout un staff qui était à l'origine du succès de cette édition où tous ceux et celles qui ont contribué, de près ou de loin, au label de cette entreprise, soient, également, remerciés. Du «portier» du club, jusqu'au personnel de la restauration, en passant par les ramasseurs de balles, arbitres et autres chargés de l'entretien du club, sans oublier les maîtres des lieux Ali Wirgane (Cafétaria), Ali (Restauration) et Zineb El Amrani (secrétariat). * S'il y a un coach qui était bien aux anges, c'est bien le sympathique Hamid Abderrazak, qui a vu ses poulains au firmament. D'un côté, Selma Ziouti, sur la plus haute marche du podium de la 3ème série, et de l'autre côté, Mohamed Hirs en tant que finaliste de la même catégorie. Ce dernier n'est autre, que le fils du regretté Hirs, le légendaire joueur du Raja. Qu'il repose en paix !