En ce mois sacré de Ramadan, les courts de l'U.S Cheminots n'ont pas chômé entre compétition et animation. Si ce dernier volet est arrivé à sa vitesse de croisière avec les phases finales du tournoi des doubles internes (open et vétérans), on a bouclé, par contre, le chapitre « compétition » inhérent au tournoi annuel des jeunes de « 9 à 12 ans », ce tournoi a, bel et bien, suscité un engouement auprès des amateurs de la petite balle jaune qui ont été départagés en deux mi-temps, avant les finales qui ont eu lieu, exclusivement, en nocturne. Un palmarès inédit ! Pour commencer, ce sont les « 9 à 12 ans » qui meublaient les journées Ramadanesques en disputant les premières loges des différentes catégories pour se retrouver, en fin de parcours, avec un palmarès inédit. Ainsi chez les « 9 ans » de Stadiste Malak Ammor a eu droit et sans jouer à son premier titre devant la favorite Malak Tazi du Wifaq qui a fait l'impasse sur sa finale pour des raisons familiales. Côté garçons, la palme devait revenir à Bakr Zemrag qui est arrivé de Beni-Mellal pour s'adjuger son premier sacre aux dépens de Youssef Ajjaoui, du R.T.C. Mohammédia, qui n'a lâché prise qu'à l'issue du super tie-break. De son côté, la ruciste, Arwa Boussayri, a eu droit, enfin, à la plus haute marche du podium des « 10 ans » en venant à bout de la Stadiste Ghita Chraïbi qui a, vraiment, raté le coche lors du super tie-break. Mais le clou de cette catégorie reste, bien sûr, la finale garçons qui a mis aux prises les deux espoirs qui carburent au « sans-plomb ». D'un côté, le Champion du Maroc en titre, Hamza El Amine du RUC, et de l'autre côté son éternel rival Mehdi Benchekroune du Wifaq. Un plaisir pour les yeux ! Une finale qui a tenu toutes ses promesses tant l'ardeur des deux protagonistes était poussée à son extrême. Un plaisir pour les yeux où on a pris le temps de trois manches dont le super tie-break qui a départagé les deux joueurs en basculant en faveur du « Wifaquiste », Mehdi Benchekroune, sans que notre « champion-rajaoui » ait démérite. Chez les « 11 ans », la Tangéroise Selma Loudili a, crânement, défendu son statut de n° 1 du tableau pour hériter, en finale, de la J'didia Nada Zine qui peut se targuer d'avoir réussi un joli parcours. Donc, un titre supplémentaire pour la Tangéroise qui était au dessus du lot. Côté garçons, le dernier mot est revenu à Saïd Dad, de la cité de l'air, qui a dû puiser dans toutes ses réserves pour sortir indemne d'une finale étriquée, à l'image du super tie-break, au détriment d'Aïssa Benchekroune (RTCMO) qui méritait mieux. D'une pierre... deux coups ! Après la pause (rupture du jeûne oblige) et les « tarawih », ce sont les « 12 ans » qui prennent le relais. Côté filles, on saluera la performance de la Stadiste Manar Charoug qui a réussi à faire d'une pierre, deux coups. Un joli parcours sans fautes et une belle revanche sur sa rivale Lina Grine du Wifaq. Ces deux finalistes qui ont gratifié les présents d'un duel à couper le souffle. Trois manches durant pour voir, enfin, la victoire en faveur de la Stadiste Manar qui a bien tenu le coup et réussi, à plusieurs reprises, de renverser les vapeurs. Une victoire à l'arrachée qui a surtout fait plaisir à son papa qui avait besoin de ce réconfort et de soutien moral. De son côté, Oussama Rahbi a été le seul à offrir un titre à son club organisateur. Il le doit à sa victoire en finale contre Yahya Norry de l'OCC/Marsa qui était à quelques balles de disputer la « belle ». Seulement le « cheminot » n'était pas de cet avis pour boucler, rapidement, les péripéties en deux sets. Oussama qui, avec la complicité de son partenaire Yassine Tazi, allait enlever, également, le tableau des doubles des « 11/12 ans ». En parlant des doubles, mettons en exergue la victoire du duo « Benchekroune/El Amine »qui a plané sur les « 9/10 ans » pour conclure devant la paire Darkaoui et Kadiri. En somme, une semaine de tennis non-stop, dans une ambiance Ramadanesque, qui a eu droit à toutes les satisfactions escomptées.