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LE CINEMA AU FEMININ : DEUXIEME GENERATION
Publié dans L'opinion le 21 - 07 - 2013


Dès les années 60, des noms se femmes vont surgir sur la scène cinématographique marocaine. Le nom de Zoubida Zarouali ne dit peut etre rien aux générations actuelles. Cette dame est une véritable touche-à-tout car investie dans plusieurs fonctions à la fois: assistante, scripte, coiffeuse, maquilleuse qui, soutenue par son mari le cinéaste Abdellah Zarouali, participa à la réalisation de nombreux films durant la fameuse époque du «cinéma de vulgarisation» dans lequel le Centre Cinématographique Marocain faisait ses preuves professionnelles. On va la retrouver autour des premiers longs métrages «Vaincre pour vivre» (1968) et «Soleil de printemps» (1969), entre autres productions de cette institution avant de s'exiler définitivement en France. Elle ne fut pas la seule femme qui a opté pour la technique artistique. A la meme époque, le C.C.M. comptait sur la compétence de deux femmes douées pour le montage: Khadija Naitbach et Hanifa Ouazzani qui ont renforcé la technique par une touche bien féminine, à une époque où le cinéma était encore une affaire d'hommes. Si la première a achevé sa carrière au sein du C.C.M. , en y assumant plusieurs fonctions, la seconde avait quitté assez tot cet établissement pour évoluer dans le secteur privé à Casablanca. Mais auparavant, elles auraient marqué par leur passage au C.C.M. une période du cinéma national surtout à ses débuts. Devant la caméra, une autre femme faisait tranquillement son chemin: Leila Shenna. Avant d'embrasser une carrière d'actrice de premier rang, au Maroc puis à l'étranger, Leila Shenna était une simple esthéticienne occupant un modeste salon de pleine avenue à Rabat. Elle eut son premier role dans «Silhouettes aux fils d'or» (1967) d'Ahmed Mesnaoui qui l'invita à faire du cinéma. Svelte, élancée, brune aux gros yeux, elle avait des atouts majeurs pour deveni une vedette. Latif Lahlou la sollicita pour donner la réplique à Abdelkader Mouta3 dans « Du coté deTassaout», réalisé la meme année. Une année plutard, c'est la consécration avec «Vaincre pour vivre», coréalisé par Mesnaoui et Mohamed Tazi B.A., engageant la vedette de la chanson Abdelouahab Doukkali avec une faire-valoir du nom de ... Leila Shenna. La carrière internationale de Leila Shenna va commencer avec «Remparts d'argile» de Jean-Louis Bertucelli avant de se poursuivre avec sous la direction de son amri algérien Mohamed Lakhdar Hamina notamment dans «Décembre», «Chronique des années de braise», «L'enfant des sables». On la retrouvera plutard aux cotés de James Bond (Roger Moore) dans «Moonraker». Installée définitivement à Londres, elle eut l'occasion de jouer également dans des séries et feuilletons britanniques. Les années 70 vont connaitre l'arrivée de deux autres femmes en tant que cinéastes: Farida Bourquia et Farida Belyazid. Bourquia est lauréate de l'école du cinéma et de télévision de Moscou qui a intégré très tot la télévision (TVM) pour laquelle elle a réalisé des dramatiques, des émissions et des variétés. Elle fut révélée au grand public grace à ses feuilletons inspirés du milieu rural car ses films de grand écran «Al Jamra» et « Deux femmes sur la route» n'ont connu qu'un succès très restreint. Quant à Belyazid, elle avait suivi un tout autre chemin.

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