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Le bilan du gouvernement au bout d'un an et demi est décevant et tous les projets de développement sont au point mort Hamid Chabat préside la 18ème rencontre communicationnelle dans les provinces de Taza-Guercif
M. Hamid Chabat, Secrétaire Général du Parti de l'Istiqlal, accompagné de membres du Comité exécutif et de cadres du parti dans la région, a présidé dimanche dernier à Taza la 18ème rencontre communicationnelle dans les provinces de Taza-Guercif, rencontre marquée par l'important exposé politique dans lequel le Secrétaire Général a abordé les principales questions qui accaparent l'attention de l'opinion publique nationale ces derniers temps. Hamid Chabat a ainsi, après s'être félicité de l'interaction des habitants de la région avec les prises de position et les décisions du parti, évoqué la situation économique dans les deux provinces en particulier pour souligner les difficiles conditions de vie des habitants, difficultés caractérisées par l'aggravation du chômage parmi les jeunes, la dégradation des prestations sociales (santé, enseignement...) et le manque d'accès des citoyens à un habitat salubre, les déperditions scolaires, etc. le gouvernement ayant renié ses engagements envers les habitants de la région au lendemain des événements douloureux du début 2012 suite à des revendications sociales et des protestations contre le renchérissement des factures de l'eau et de l'électricité, contre la vie chère et le chômage et pour le droit à un habitat décent. Ce après quoi, a-t-il rappelé, le gouvernement a promis de se pencher sur ces problèmes mais qu'au bout d'un an et demi on n'a toujours rien vu venir, avant de renouveler l'appel de l'Istiqlal au gouvernement à mettre au point un plan d'urgence en vue d'extirper la région à l'a marginalisation et à l'enclavement. Hamid Chabat a, d'autre part, indiqué que cette rencontre communicationnelle a pour objectif d'ouvrir un débat et un dialogue sérieux sur la situation politique, économique et sociale que traverse le pays sous l'actuel gouvernement et d'expliquer les raisons de la décision du parti de s'en retirer et que le programme de ces rencontres, dont les avants dernières ont eu lieu dans les provinces du Sud, sera poursuivi après le mois du Ramadan pour, au final, couvrir l'ensemble des régions du Royaume. Et de mettre en exergue les faiblesses du rendement et la lenteur de la cadence de l'action du gouvernement ainsi que la persistance de l'entêtement du chef du gouvernement à faire prévaloir la logique de la domination, de l'autoritarisme et de la tyrannie au mépris de la Constitution de 2011 qui consacre la séparations des pouvoirs et délimite le champ d'action et les attributions de chaque institution. Le Secrétaire général a, par ailleurs, souligné que tout un chacun peut constater actuellement que le bilan du gouvernement au bout d'un an et demi a été décevant sur tous les plans alors que tous les projets de développement sont au point mort, que la Constitution n'est toujours pas respectée notamment en matière de parité des genres et eu égard à la faible représentation de la femme dans les hautes fonctions, faisant remarquer à ce sujet, que pas un seul kilomètre n'a été construit à ce jour, contre plus de 100 kms/an sous le précédent gouvernement, le simple bon sens voulant que l'actuel Exécutif aurait dû au moins s'atteler à poursuivre la réalisation des chantiers ouverts par son prédécesseur et à préserver les acquis, ajoutant que la lenteur de l'action gouvernementale, la tentation partisane, la non concertation avec les autres composantes de la majorité... ont fait que les nombreuses attentes et aspirations légitimes du peuple ont été déçues, ce qui revient à dire que le chef du gouvernement a renié ses engagements en oubliant qu'il représente l'ensemble des Marocains et pas seulement les sympathisants de son parti et en passant outre sa mission première qui est d'améliorer la situation économique et sociale, de consolider les acquis, de consacrer la bonne gouvernance, de combattre la corruption et l'économie de rente... alors que c'est tout le contraire que l'on relève puisque la corruption, le clientélisme et autres ont atteint des niveaux jamais égalés sous les précédents gouvernements, ainsi que l'on peut le constater à travers les dernières nominations aux fonctions supérieures de l'Etat et des établissements publics, l'octroi de marchés à des affidés... que la crise actuelle tient à l'entêtement du chef du gouvernement à faire prévaloir la logique de la domination, de l'autoritarisme et de la tyrannie et qu'en guise de toutes réalisations et réformes, le gouvernement n'a rien trouvé de mieux que d'augmenter les prix des carburants, de geler l'activité économique, de se mettre à dos les entreprises, l'opposition, les diplômés chômeurs et tout le peuple marocain en somme, estimant que cette crise menace bien des institutions du pays et pas seulement le gouvernement, avant de conclure que le premier et ultime objectif du parti en décidant de s'en retirer reste de servir l'intérêt supérieur du pays sauf à sauver la situation et à réparer ses erreurs au plus vite en trouvant la formule la meilleure pour remettre le train gouvernemental sur les rails à travers une équipe bien soudée et homogène reposant sur de grands pôles ministériels. A noter que M. Noureddine Modiane, président du groupe istiqlalien à la Chambre des Représentants et coordinateur du parti dans la région de Taza-Al Hoceima-Taounate, avait souligné, lors de son allocution de bienvenue, que l'ensemble des istiqlaliens et istiqlaliennes demeurent mobilisés derrière leur direction et prêts à livrer toutes les batailles et à participer à toutes les échéances pour consolider les acquis du peuple et en obtenir d'autres, à répondre aux attentes des citoyens et à relever tous les défis du développement économique et social.