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Le secteur des services à la première loge Maroc / UE : Début du 2ème round des négociations sur un accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA)
Les négociateurs marocains et européens se retrouvaient hier lundi à Bruxelles pour un deuxième round de négociations de quatre jours en vue de la conclusion d'un accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA). Lors de ce round, les négociations porteront essentiellement sur les services, le seul grand domaine économique qui n'est pas couvert par les accords actuels entre l'UE et le Maroc, ainsi que sur toutes les questions réglementaires du domaine des affaires, selon le négociateur en chef de l'UE, Ignacio Garcia Bercero. Le Maroc et l'UE ont tenu, le 22 avril dernier à Rabat, un premier cycle de négociations au cours duquel ils ont abordé les secteurs dont le Maroc souhaite harmoniser en premier et d'une manière graduelle la législation avec l'acquis communautaire. Le rapprochement réglementaire entre le Maroc et l'UE n'est pas nouveau car le Maroc a entamé depuis plusieurs années le processus d'harmonisation de sa législation avec la réglementation de l'UE, mais c'est pour la première fois que cet aspect fait partie d'un accord contraignant pour les deux parties avec une perspective à moyen terme de l'intégration de l'économie marocaine dans le marché intérieur de l'UE. L'ALECA s'inscrit dans le cadre de la nouvelle génération d'accords de libre-échange que l'UE envisage de conclure avec quatre pays du sud de la Méditerranée à savoir le Maroc, la Jordanie, la Tunisie et l'Egypte. Il traduit, selon Bruxelles, «l'engagement profond» de l'UE en faveur du développement de ses échanges et de ses investissements avec ses partenaires qui «choisissent la voie des réformes». Le Maroc est le premier pays avec lequel l'UE a entamé les négociations sur un tel accord, ce qui témoigne de l'engagement ferme et irréversible du Royaume sur la voie de la réforme. L'ALECA, qui fera partie intégrante de l'accord d'association Maroc-UE, couvrira une gamme complète de domaines réglementaires d'intérêt commun, tels que la facilitation des échanges, les mesures sanitaires et phytosanitaires, la protection des investissements, les marchés publics et la politique de concurrence.