Hamid Chabat préside un grand meeting à Kalaât S'Raghna : Action soutenue en vue de consolider la démocratie et de réaliser le développement intégral sous la conduite de SM le Roi Hamid Chabat, Secrétaire Général du Parti de l'Istiqlal, accompagné de plusieurs membres du Comité exécutif et de responsables régionaux et locaux du parti a présidé, dimanche dernier, un grand meeting à Kalaât S'Raghna, ce dans le cadre de la série de rencontres communicationnelles décidées par la nouvelle dirtection et devant couvrir l'ensemble des régions et provinces du Royaume. Hamid Chabat a mené, en marge de ce meeting, diverses autres activités dont la distribution de tenues de sports à des équipes de quartiers et des vêtements à des orphelins et une visite au quartier industriel de la ville... Des positions nettes et courageuses Après lecture de versets coraniques et des allocutions de bienvenue d'usage, Hamid Chabat a pris la parole pour, en particulier, mettre l'accent sur la situation économique, politique et sociale du pays à la lumière du bilan de l'actuel gouvernement et relever que l'affluence impressionnante à cette rencontre est la preuve de la popularité du Parti de l'Istiqlal qui a constamment affirmé qu'il ne participera jamais au complot du silence contre les revendications des citoyens et les intérêts supérieurs du pays et qu'il s'engage, à nouveau, à rester fidèle à ses constantes et à œuvrer inlassablement en vue de consolider la démocratie et de réaliser le développement intégral sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI. Le Secrétaire Général a affirmé que le plus important projet mené à bien par l'actuel du gouvernement a été de s'attaquer au pouvoir d'achat des citoyens, d'arrêter la machine économique du Maroc, d'entrer dans des conflits marginaux et gratuits avec tous les acteurs et de plonger le pays dans une crise suffocante, ajoutant que la dernière manche de ce projet est illustrée par la tentative de vendre le Maroc à des entrepreneurs turcs alors que le pays compte nombre d'entreprises citoyennes et capables de construire et de développer l'économie nationale et affirmant que le Maroc appartient aux Marocains et qu'il a toujours résisté aux tentatives d'aliénations de sa souveraineté et de son Histoire. Du rôle vital de la sûreté pour la stabilité du pays Hamid Chabat a ensuite abordé un sujet important et vital pour la sécurité et la stabilité du pays et la quiétude de citoyens, ainsi que pour l'encouragement des investissements, à savoir la paix et la quiétude des Marocains pour constater que le gouvernement ne fait aucun effort pour amléliorer la gouvernance en matière de sécurité dont on constate qu'elle commence à faire défaut dans diverses villes, ce qui est dû, essentiellement, au manque effarent d'effectifs et que le pays a besoin, actuellement, d'au moins 20.000 nouveaux agents. Il a affirmé, d'autre part, que le Parti de l'Istiqlal n'acceptera pas que l'on fasse de la surenchère au nom de l'Institution monarchique ou de la religion puisque, depuis 80 ans, il n'a cessé de veiller sur trois constantes fondamentales : l'Islam du juste milieu, l'intégrité territoriale et la Monarchie constitutionnelle. Il a indiqué à ce sujet que le peuple marocain a voté en faveur des partis composant le gouvernement actuel pour que soient améliorées ses conditions de vie et non pour se voir appauvri et affamé et qu'il en est qui essaient de présenter l'actuel conflit comme opposant l'Istiqlal et le PJD alors que la réalité est toute autre, car c'est, en fait, un conflit contre le désir de progresser et d'améliorer le rendement de l'Exécutif d'une part, et la stagnation et l'attentisme de l'autre, entre le souhait de voir prendre des initiatives inclusives et partenariales en vue d'améliorer la situation et la propension à prendre des mesures unilatérales et à se comporter comme seul maître à bord. Il a relevé, à ce sujet, que le chef du gouvernement s'est montré incapable d'assumer ses fonctions et d'user des prorogatives qui sont les siennes et, encore moins, à honorer les engagements consignés dans le programme gouvernemental, au lieu de quoi il a préféré entrer en conflit avec les diplômés chômeurs, les entreprises, les syndicats, la société civile, l'opposition et avec le peuple marocain dans son ensemble. Soutien aux revendications du peuple Et M. Chabat d'ajouter que le Parti de l'Istiqlal soutiendra toujours les revendications du peuple marocain et ses aspirations en vue d'améliorer les prestations sociales, d'assurer les soins de santé de base, de développer le système éducatif, de généraliser la scolarisation et de lutter contre l'abandon scolaire, de ménager des opportunités d'emploi, d'augmenter les salaires jusqu'à porter le SMIG à 3.000 Dhs/mois, d'assurer le logement décent et de résorber définitivement les bidonvilles, d'encourager les investisseurs, d'améliorer le pouvoir d'achat des citoyens et de consolider l'expérience démocratique et le modèle marocain contre toute atteinte ou déviance. Ce sont là, a-t-il expliqué, les raisons essentielles qui ont convaincu le parti de participer à l'actuel gouvernement et ce sont, également les mêmes qui le poussent aujourd'hui à envisager de rejoindre l'opposition si le gouvernement persiste à s'opposer au droit du peuple à une vie décente et si son chef, M. Abdililah Benkirane, continue à ne pas exercer les larges prérogatives que lui octroie la Constitution de juillet 2011. Hamid Chabat estime qu'un gouvernement composé de 15 ministres seulement mais énergiques et débordants d'idées, conduit par un chef tout aussi fort et dynamique vaut mieux qu'un Exécutif avec 30 ministres et un chef n'exerçant pas ses prérogatives constitutionnelles, avant d'avertir à ne pas procéder à de nouvelles augmentations des prix et, en particulier, du gaz domestique car cela entrainerait une « explosion » populaire et de rappeler que le Maroc a connu d'importantes évolutions grâce au combat et luttes des forces démocratiques, luttes couronnées par la Constitution de juillet 2011... pour conclure que le Maroc a besoin de partis forts qui militent aux côtés des masses et non pas qui s'accrochent aux fauteuils quel qu'en soit le prix, précisant que lorsqu'un chef de parti accède à la Primature, il devrait démissionner et abandonner sa casquette de Secrétaire général de son parti car le cumul des deux fonctions gêne à la fois l'action partisane et gouvernementale.