Trois stars ont illuminé ce vendredi-samedi-dimanche le festival Mawazine, sous une lune éclatante du 14ème jour de «Rajab». Le vendredi, c'était la star Barbadienne Rihanna tant attendue par un grand public qui, au bout d'un retard de plus d'une heure (programmation pour 21h45 et début vers 23h) allait enfin être «livré» non sans une légère déception surtout au début du show. L'icône mondiale du R&B et de la pop a en effet entamé par des chansons peu connues, gardant ses grands tubes tel que «We Found Love» pour la fin. La performance de l'icône Jessie J était au top le samedi, une énergie débordante et une voix exceptionnelle qui change d'intonations pour toute chanson. La jeune star anglaise Jessica Cornish, la nouvelle icône des dance-floors a une forte présence en scène, captivant les supporters qui ont atteint 95.000 personnes ce samedi et en les entrainant dans le chant au rythme de ses mélodies. Elle a interprété ses plus grands tubes, en symbiose avec son grand public. Jessie J a également de nouveaux arrangements inédits dont Price Tag, Domino ou encore Laser Light. Aussi, d'un simple prénom d'un fan «Amina» dans le public, elle a improvisé sur le champ une belle chanson. Sachons qu'elle a composé des chansons pour Rihanna, Alicia Keys et Christina Aguilera. Pour ce qui est de Mika, le libano-anglais, comme au dernier festival de Mawazine en 2010, à l'OLM Souissi, la scène des stars internationales, on peut dire qu'il a assuré. Son zèle et sa modestie sur scène ont accaparé les 120 000 festivaliers, ses fans venus l'acclamer. Toujours en quête de créativité et d'innovation, changeant de show tous les six mois, dressant une décoration artistique des plus sublimes, ce chanteur de pop music a offert aux rbatis un tableau en petits pois, inspiré des robes de l'artiste japonaise Kusama. On a l'impression que tout est tendance petits points. Il se démarque toujours, pour attirer les mélomanes, en parlant cette fois arabe. Un week-end prolongé de rêve où la musique a pu, encore une fois, faire sortir des familles entières, des jeunes de tout âge, dans la rue. Des petites défaillances à relever, tout en arrière, la sonorisation n'était pas bonne. Une programmation riche, un intérêt grandissant d'année en année, ciblant toutes les générations. Le festival est un moyen comme un autre de chercher les aspirations des citoyens en matière du choix des stars, de nouveaux recrus artistiques, de connaître les tendances. Brassage et pluralisme culturel, diversité, depuis sa création en 2002, le festival inculque des valeurs universelles telle que la tolérance. Devenu international, Mawazine ne cesse d'augmenter les opportunités touristiques et commerciales à Rabat, devenant moteur de l'économie locale. A propos de l'Association Maroc cultures Créée en 2001, c'est une association à but non lucratif ayant pour objectif d'apporter une animation culturelle de haut niveau à la population de la capitale. Initiative qui a permis la création de plusieurs expressions artistiques, plusieurs duos, groupes, émergence de nouveaux talents...