Le président François Hollande a entamé, hier mercredi, sa visite d'Etat de deux jours au Maroc. Le président français a été accueilli à son arrivée à l'aéroport Mohammed V, par SM le Roi Mohammed VI. Le président Hollande est accompagné durant son premier déplacement au Maroc depuis son élection en mai 2012, par une importante délégation reflétant la diversité des acteurs du partenariat et de l'amitié franco-marocaine. Une série de conventions et d'accords pour conforter l'élan de la coopération fluide, excellente et dense entre les deux pays devaient être signés sous la présidence des deux Chefs d'Etat. Ces accords viennent consolider une relation très dense et fluide entre les deux pays, le Maroc étant un partenaire très intime et très proche de la France. Signe de cette proximité, SM le Roi Mohammed VI avait été le premier chef d'État à être reçu par François Hollande, le 24 mai 2012, une semaine après son entrée à l'Elysée. L'enjeu de la visite du Président français est de se donner les moyens de maintenir une relation de haut niveau. M. Holland devrait relancer l'idée de «colocalisation», sorte de partenariat «gagnant gagnant» entre entreprises françaises et marocaines censé éviter les délocalisations et générer des emplois dans les deux pays. Sur le plan politique, le discours de M. Hollande devant le Parlement marocain est très attendu. Il utilisera cette tribune pour s'exprimer sur les grands sujets de l'heure: Syrie, Mali, Printemps arabes, processus de paix au Proche-Orient, a indiqué son entourage. Le président devrait ainsi «prendre acte que le Maroc a trouvé sa voie, va dans le bon sens, dans un contexte où les Printemps arabes offrent beaucoup de potentiels mais aussi présentent des risques», a-t-on souligné à l'Elysée. Il devrait affirmer «le souhait de la France de l'accompagner dans cette voie». M. Hollande devrait également saluer la position marocaine sur le Mali. «SM le Roi Mohammed VI a pris des positions très nettes en faveur de l'intervention française, qu'il est allé défendre devant ses pairs» au sommet islamique du Caire, le 6 février, souligne Paris. Concernant le Sahara, la position de la France reste la même: Paris soutient le plan d'autonomie marocain comme «base sérieuse et crédible» de discussion et compte sur une «solution négociée dans le cadre de l'Onu».