Le parcours de la 26è édition du Tour du Maroc, prévue du 29 mars au 7 avril prochain sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, est le plus long dans l'histoire de ce prestigieux rendez-vous cycliste, ont assuré les organisateurs, lundi à Casablanca. Avec un total de 1.610 km, répartis sur 10 étapes, soit une moyenne de 150,7 km/jour, avec départ de Rabat et arrivée à Casablanca, en passant par les régions du Gharb, du Nord, de l'Oriental, du Centre et du Sud, le parcours du 26è Tour du Maroc, inscrit au calendrier de l'UCI-Africa Tour, est le plus long depuis la première édition, qui date de 1937, a indiqué, M. Mohamed Zaghloul, directeur administratif de la Fédération royale marocaine de cyclisme (FRMC), lors d'une conférence de presse donnée lundi à Casablanca. "Nous avons essayé à maintes reprises de revoir à la hausse le nombre des étapes du Tour du Maroc, mais nous butions à chaque fois sur un refus catégorique de la part de l'Union cycliste internationale (UCI), dont le calendrier ne permet pas cette possibilité", a-t-il expliqué. Soulignant qu'un total de 102 coureurs seront engagés lors de cette édition, représentant 17 équipes, à raison de 6 coureurs par chaque formation, M. Zaghloul, a indiqué qu'outre le Maroc, qui sera représenté par 2 sélections (A et B), 15 pays étrangers ont été retenus pour cette 26 édition. Il s'agit de l'Algérie, la Turquie, la Libye, l'Egypte, la Pologne, le Danemark, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l'Espagne, l'Allemagne, les Emirats arabes unis, le Bahreïn, la Slovaquie, l'Italie et les Etats unis. Pour le président de la FRMC, Mohamed Belmahi, le Tour du Maroc, de par son parcours, constitue une occasion de mettre en avant les mégaprojets lancés dans le Royaume ces dernières années, dont la Rocade méditerranéenne, qui constitue un axe structurant à fort impact sur le développement économique et social du nord du pays. Le Tour du Maroc, qui sillonnera cette année 11 régions du Royaume, en passant par une centaine de communes rurales, offre également une vitrine du pays qui met en évidence ses potentialités économiques, touristiques et culturelles, alors et surtout qu'en plus des sponsors citoyens, des ministères de taille se sont impliqués cette année (la Jeunesse et Sports, l'Equipement et Transports, l'Energie, les Mines, l'Eau et l'Environnement ) s'est-il félicité. Pour sa part, le directeur technique national, Mustapha Nejjari a souligné que le Maroc sera représenté par des coureurs chevronnés, avec comme chef de fil Adil Jelloul, qui a réalisé une belle course lors des Jeux olympiques de Londres, l'objectif étant de monter sur le podium, soit en individuel soit par équipes. "Nous n'avons pas participé dans de nombreux Tours cette année, afin de permettre à nos coureurs de se préparer comme il se doit aux Jeux méditerranéens, prévus en juin prochain dans la ville turque de Mersin", a-t-il expliqué. A cet effet, l'équipe nationale, qui a bénéficié d'un repos actif de 3 mois, sera en stage de préparation prolongé en Italie juste après le Tour du Maroc, a-t-il dit. Sur un autre registre, M. Nejjari s'est félicité de l'exploit des coureurs marocains dans les différents tours disputés en Afrique cette année, notamment le Tour du Gabon, où le jeune Soufiane Haddi a réussi l'exploit de monter sur la 2è marche du podium, à 8 secondes du vainqueur, le Français Yohann Gène, outre le Tour d'Algérie, où l'équipe nationale a remporté 2 maillots sur les 4 en jeu. A rappeler que la première édition du Tour cycliste du Maroc remonte à 1937. Le record des victoires est à l'actif du légendaire champion marocain Mohamed El Gourch, détenteur de trois titres (1960, 64, 65).