Forte implication du parti au sein et en dehors du gouvernement en vue de rendre justice aux femmes et de garantir leur dignité dans tous les domaines La représentativité de la femme au sein du gouvernement ne devrait pas être inférieure à 20% Poursuite du combat en vue de concrétiser les revendications du peuple en matière de lutte contre la corruption, de réalisation de la justice sociale et de garantie d'une vie décente Rejetons toute option de suppression du système de compensation ou d'augmentation des prix des produits de première nécessité Le gouvernement invité à inventer des solutions propres à encourager l'investissement et à ménager des opportunités d'emploi à tous les chômeurs Le Maroc devrait créer 150.000 postes d'emploi pour combler les besoins des secteurs de l'enseignement, de la santé et de la sûreté Les institutions sociales de l'INDH ont, à elles seules, besoin de 10.000 recrues La participation du parti au gouvernement procède de son souci de défendre les intérêts supérieurs du pays, de préserver les acquis et de soulager les souffrances du peuple marocain M. Hamid Chabat, Secrétaire général du Parti de l'Istiqlal a présidé dimanche dernier un grand rassemblement féminin à Fès auquel ont assisté des milliers de militantes de l'Organisation de la femme istiqlalienne (OFI) venues de tous les coins de la région, à l'occasion de la Journée mondiale de la femme, sous le thème : « Le mécanisme de la parité et le pari de l'égalité, des revendications immédiates de toutes les marocaines ». Intervenant, à cette occasion, M. Chabat a, notamment, souligné l'importance du rôle de la femme marocaine à travers l'Histoire et sa contribution au progrès et au développement de son pays, rappelant que l'Université Qaraouiyyine est l'œuvre de Fatima Fihrya et de sa sœur Meryem, qu'elle a été de toutes les batailles pour l'indépendance, a signé le Manifeste de l'indépendance, a formé et continue de former les générations, lesquelles doivent se montrer reconnaissantes envers elle et ne point lui dénier ses droits. Il a indiqué, à ce propos, que le parti est fortement impliqué, tant au sein qu'en dehors du gouvernement en vue de rendre justice aux femmes et de garantir leur dignité dans tous les domaines, au foyer, à l'usine, au bureau et jusqu'à ce qu'elle occupe des fonctions supérieures, le parti estimant que la représentativité de la femme au sein du gouvernement ne devrait pas être inférieure à 20%. Il s'est félicité du soutien et de la sympathie des femmes, tant citadines que rurales, et surtout de la femme fassie aux candidats istiqlaliens lors des diverses échéances électorales 50 ans durant, tout en invitant l'ensemble des acteurs politiques, économiques, sociaux, etc. à faire en sorte que la capitale spirituelle du Royaume retrouve sa gloire et son rayonnement d'antan. Evoquant le mémorandum que le parti a adressé au chef du gouvernement et aux composantes de la majorité, le Secrétaire général a rappelé que cette initiative reflète les attentes et préoccupations des Marocains et que la participation du parti au gouvernement procède de son souci de défendre les intérêts supérieurs du pays, de préserver les acquis, de soulager les souffrances du peuple marocain, de relever le niveau de vie des couches moyenne et pauvre, de bannir toutes les formes d'injustice et de faire barrage à toute mesure visant à éroder le pouvoir d'achat des citoyens ou à les imposer davantage. Il a, d'autre part, invité le gouvernement à se départir des solutions de facilité et à inventer des solutions propres à encourager l'investissement et à ménager des opportunités d'emploi à tous les chômeurs, diplômés supérieurs ou autres, soulignant que le Maroc devrait créer 150.000 postes d'emploi pour combler les besoins chronique des secteurs de l'enseignement, de la santé et de la sûreté et que les institutions sociales de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) créée par SM Mohammed VI ont, à elles seules, besoin de 10.000 recrues, insistant sur le refus du parti de toute option de suppression du système de compensation ou d'augmentation des prix des produits de première nécessité et appelant à un dialogue national autour des chantiers de réformes structurelles dont, en particulier, celles de la Caisse de compensation et des régimes de retraite afin de garantir paix et stabilité sociales.