Notre petit monde du football s'enflamme pour un oui ou pour un non. Une désignation d'arbitre, une programmation de match, une concentration de l'équipe nationale et voilà les ténors qui donnent de la voix et tapent sur la table, tous pensent que tout se fait et se décide contre eux. Cette fois-ci, ce sont les sanctions à huis clos qui font débat. Le Raja a purgé le sien en recevant le Hassania d'Agadir, lundi dernier, sans trop de dégâts sur le score. Le Raja a pris 3 points de la victoire sans gros problèmes. Maintenant le Raja doit se rendre à Tétouan où le MAT local est lui aussi sanctionné d'un match à huis clos. Le Raja serait content de jouer devant un MAT privé du soutien de son public, mais voilà que le MAT entend purger la sanction avec le match « challenge » qui doit l'opposer au WAF, et ce, avant de recevoir le Raja. C'est de bonne guerre et le règlement l'y autorise. Hauts cris rajaouis qui parlent d'injustice et d'une FRMF qui les sabote. Nous voilà partis pour ces tempêtes dans un verre d'eau qui font le buzz et alimentent l'esprit de complotite qui mine le foot national. Que décidera la fédé ? Décision compliquée. Les gros bras de ladite fédé sont à Zurich pour parler Coupe du Monde des Clubs avec la FIFA. Ils ont eu un accueil des plus chaleureux, à la hauteur du service que la FRMF rend à la FIFA qui ne savait pas où placer ce championnat mondial des Clubs qui coûtera sûrement très (trop) cher et où il n'est pas sûr que l'on récupère nos billes. Sacrée FIFA et bien gentille FRMF qui adore faire plaisir, même à ses dépens. Ce trait de manque de caractère porte un nom que l'on s'interdira de citer ici. Par décence... Kharja piégé dans une bagarre qui a fait les délices des surfeurs du Net est accablé de remords. Il a présenté ses excuses à tous et regrette de s'être laissé aller à répondre aux provocations du Brésilien Néné. Kharja, loin de l'équipe nationale dont il pensait être le pilier, ne paraît pas être dans son meilleur état psychologique. Les nerfs du capitaine ont lâché. Très mauvais geste, très déplorable exemple. Triste sortie. Dommage. Tout va très bien à Dubaï. En écoutant Taoussi et les reportages des journalistes présents avec lui à Dubaï, on se croirait revenu en CAN 2013 ou avant les matches tous affirmaient que tout allait bien. Ce matin, la délégation quitte les E.A.U pour la Tanzanie. Tout va très bien. Jusqu'à preuve du contraire.