Depuis qu'il se trouve à la tête de la FRMF, il a assumé toutes les critiques et pris sur lui toutes les attaques qui, de toutes parts, le prenaient pour cible. Ceux qui voulaient le fragiliser ont perdu leur temps, car le bonhomme n'affectionne pas particulièrement les polémiques, car c'est sur le terrain du travail de longue haleine qu'il répond à ses détracteurs. Au sujet de l'épisode, oublié aujourd'hui, de l'arrivée rocambolesque d'Eric Gerets à la tête des Lions de l'Atlas – une controverse qui avait fait les choux gras de la presse sportive, il est resté serein affirmant qu'il assumait personnellement et entièrement la responsabilité de la nomination du coach belge, et répétant à qui voulait bien l'entendre son intime conviction et absolue confiance en la réussite de Gerets. La victoire face à l'Algérie est venue à point nommé et a constitué une leçon pour beaucoup de ceux qui font dans le dénigrement systématique. Concernant l'argent du peuple que la Fédé serait en train de dilapider en versant le salaire de Gerets, Ali Fassi Fihri a très souvent précisé que la FRMF n'était plus financée par des fonds publics mais uniquement par des dividendes provenant des sponsors et des droits de retransmission télé. Mais là, tout d'un coup, cela n'intéressait plus personne ! N'est-ce pas de la mauvaise foi que d'attaquer quelqu'un sans prêter attention à ce qu'il répond à ces attaques ? Par ailleurs, si, durant de longues années, les clubs marocains souffraient de la facture des déplacements en coupe d'Afrique, aujourd'hui, ces frais sont totalement pris en charge par la fédé : chose qui soulage énormément et aide même moralement. Mais, il faut dire qu'il y a un certain déficit de communication de la part de la FRMF… Dans un tout autre chapitre, lorsque la crise du MAT a éclaté, il y a de cela trois mois et que les joueurs avaient paniqué à l'idée de perdre leur salaire, il aurait été plus simple d'informer tout le monde que la Fédé était en mesure de donner leur dû aux joueurs du MAT comme cela est stipulé par les nouvelles dispositions liant la FRMF aux clubs. Sans oublier la crise qui a failli emporter le MAS et qui a été désamorcé par le président himself lorsque ce dernier a aidé le club à s'acquitter de la somme dûe aux impôts. Voilà, les convictions du président sont profondes et sereines et il n'en fait pas grand tapage… chose pour laquelle on lui en veut un petit peu ! Pour terminer, côté équipe nationale Ali Fassi Fihri a déjà réussi une rupture car l'époque des charlatans étrangers qu'on nous présentait comme des magiciens est pratiquement révolue, car avec Gerets place au sérieux et au professionnalisme. Si ce n'est pas une révolution tranquille !? Voilà ce qu'on appelle rendre à César ce qui lui appartient ?