Après les affrontements ayant eu lieu entre les forces de l'ordre et les séparatistes sahraouis, suite au démantèlement des campements de Gdeim Izik le 8 novembre 2010, ayant été érigés par la population locale dans la banlieue de la ville de Laâyoune pour revendiquer davantage d'emploi et de développement socioéconomique dans la région, la machine propagandiste du Front Polisario a dénaturé les faits et a présenté une lecture complètement en déphasage avec la réalité. L'objectif du front séparatiste est de faire croire à un « soulèvement populaire » revendiquant l'indépendance du territoire du Sahara occidental marocain. En effet, le Front Polisario a cyniquement profité d'un rassemblement à caractère social pour lui faire revêtir une dimension politique et fomenter en conséquence une large vague de propagande. Le dessein de cette manœuvre a été soigneusement concocté. Ainsi si le Polisario a veillé à présenter une version des faits fondée sur le mensonge et l'amalgame des événements, il n'en demeure pas moins que les témoignages indépendants ayant été recueillis par des Organisations Non Gouvernementales (ONG) et d'autres milieux indépendants démentent les allégations du front séparatiste. Ainsi, Peter Bouckaert, directeur de la division urgences de l'ONG américaine, Humain Rights Watch (HRW), a tenu à souligner, lors d'une interview à la télévision publique espagnole, la Televisión Española, TVE, au terme d'un séjour de cinq jours à Laâyoune, que « Jusqu'à présent, nous n'avons aucune preuve que le nombre de décès est aussi élevé que l'affirme le polisario (...). De ce fait, nous avons des doutes sur ce bilan et nous ne savons pas d'où proviennent ces données », d'après une dépêche de l'agence Maghreb Arabe Presse (MAP), en date du 20 novembre 2010. Les rumeurs lancées par le Polisario, de plus en plus épinglé sur la question des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, ont ainsi été désavouées. En outre, il convient de rappeler que les allégations du Polisario intervenaient au moment où se tenaient les négociations sur l'avenir du Sahara. Ce qui démontre que le front séparatiste ambitionnait de torpiller les négociations tenues sous la houlette du Secrétaire général des Nations Unies sur l'avenir de territoire du Sahara occidental marocain. Non seulement les mensonges du Polisario furent démentis par les ONG, mais également par la Mission des Nations Unies pour l'Organisation d'un Référendum au Sahara occidental (MINURSO), présente sur le territoire du Sahara occidental. Ainsi dans une déclaration au quotidien français « Le Monde », publiée en date du 13 novembre 2010, l'ancien chef de la MINURSO, Hany Abdel-Aziz, a affirmé n'avoir vu « (...) aucune trace de cartouche de balles (...) » dans le camp de Gdeim Izik. Par contre, le responsable onusien s'est dit être « (...) étonné par le nombre des bouteilles de butane (...) ». Ces témoignages, provenant de sources indépendantes, viennent désavouer les mensonges du Polisario et confirment que ce mouvement indépendantiste fait de la propagande et de la manœuvre politique sa devise et son modus operandi.