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Energies renouvelables Pour le soutien à la recherche appliquée et au développement dans les domaines liés
Lancement des appels à projets de recherche et de développement pour l'année 2013
Des appels à projets de recherche et de développement dans le domaine des énergies renouvelables, au titre de l'année 2013, ont été lancés mercredi à Casablanca, en présence du ministre de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement, Fouad Douiri. Initiée par l'Institut de recherche en énergie solaire et en énergies renouvelables (IRESEN), en présence de représentants du gouvernement, d'agences, organismes et institutions spécialisées, cette opération a pour but de soutenir la recherche appliquée et le développement dans plusieurs domaines liés aux énergies renouvelables. Elle a également pour ambition de soutenir la recherche appliquée et le développement dans ces domaines ainsi que la consolidation des liens entre les universités marocaines, instituts de recherche et industriels marocains et ce, afin de favoriser le transfert de technologie et garantir une transposition rapide des résultats de la recherche en produits innovateurs. Intervenant à cette occasion, M. Douiri a souligné que le lancement de cette 2ème édition des appels à projets de recherche et de développement dans le domaine des énergies renouvelables s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale pour la promotion des énergies renouvelables, un secteur d'avenir qui représente plusieurs dizaines de milliards de dirhams à l'échelle nationale. L'objectif est de développer la capacité de production des énergies renouvelables, dans laquelle la recherche appliquée représente une place importante, a-t-il dit, mettant l'accent sur la formation des cadres et des techniciens, mais aussi sur la recherche et le développement. La première édition, lancée début 2012, avait permis d'apporter un soutien financier à huit projets sélectionnés parmi les projets présentés. Le budget alloué à ces appels à projets au titre de l'année 2013 est de 50 millions de dirhams, dont 20 millions de dirhams est réservé aux projets Inno PV, 15 millions aux projets Inno Wind et 15 millions aux projets Inno therm III. Les dépenses éligibles des universités et des instituts de recherche seront financées à hauteur de 100 pc et un à deux tiers des dépenses éligibles des industriels seront pris en charge dans la limite de 5 millions de dirhams par projet. L'IRESEN a été créé aux fins de promouvoir la recherche et le développement en sciences appliquées à l'échelle nationale, développer l'innovation et encourager le réseautage. L'institut a également pour mission d'assurer la définition des axes de recherche et de financer et piloter des projets de recherche et de développement. Le Maroc en tête des pays du pourtour méditerranéen, estime le journal Le Monde Le Maroc s'apprête à devenir "un des phares de la carte solaire mondiale" avec la construction à Ouarzazate, dès début février, de "la plus grande centrale solaire à concentration du monde", a estimé mercredi le journal français "Le Monde". Le Maroc, qui investit également dans l'éolien sur sa façade atlantique, se place ainsi "en tête des pays du pourtour méditerranéen pour ce qui est du développement des énergies renouvelables", souligne le grand quotidien du soir. "Aux portes du Sahara, au sud du Maroc, la ville d'Ouarzazate s'apprête à devenir un des phares de la carte solaire mondiale : courant février doit y commencer la construction de la plus grande centrale solaire thermique à concentration, afin de mettre en opération, en 2014, une puissance de 125 mégawatts (MW). Une deuxième phase devrait rapidement être lancée, pour porter la puissance à 500 MW, écrit le journal. "Le Royaume chérifien n'entend pas s'arrêter là : son plan lancé en 2009 vise à mettre en place 2.000 MW d'énergie solaire et 2.000 MW d'énergie éolienne d'ici à 2020. A cette date, 42 pc de la capacité de production du pays proviendra des énergies renouvelables, dont 12 pc par le solaire et 12 pc par l'éolien", indique-t-on à l'Agence marocaine de l'énergie solaire (MASEN). La démarche marocaine n'est pas isolée. L'idée de profiter de l'immense capacité solaire du désert saharien a beaucoup progressé depuis qu'elle a été lancée, en 2009, dans le cadre du plan allemand Desertec prévoyant de grandes centrales solaires dans le Sahara qui expédieraient leur courant à travers des câbles sous-marins vers l'Union européenne. Dans cette perspective, note "le Monde", "l'Europe importerait jusqu'à 20 pc de ses besoins en électricité à partir de la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA)". S'ajoute à cela les importantes ressources du vent, qui sera une composante essentielle de l'avenir : "La côte atlantique du Maroc et la mer Rouge, par exemple, présentent un potentiel éolien exceptionnel". Autre élément relevé par "le Monde" : le développement des énergies nouvelles devra satisfaire une demande énergétique croissante des pays concernés. Et ce développement pourra se faire en utilisant largement des compétences et des industries locales.