C'est avec la lecture de la «Fatiha» en la mémoire du regretté Adil Boulouiz, ex-président du S.M et membre fédéral, que Dieu ait son âme en Sa Sainte Miséricorde, qu'ont débuté les péripéties de l'assemblée générale du Stade Marocain. Un moment de recueillement et de nostalgie qui a eu son effet sur l'ambiance qu'allait connaître, par la suite, ladite assemblée très sereine et très responsable. Après le mot de la bienvenue du président Maître Abdallah Benhsaïn, où il n'a pas tari d'éloges à l'adresse de son regretté prédécesseur, on est passé au vif du sujet avec la lecture du rapport moral où le secrétaire général, par intérim, Abdellatif Chiadli, a, d'une façon très succincte, passé en revue les différentes activités du club durant la saison écoulée. En diagonal... Un bilan qui a été établi, vraiment, en diagonale où plusieurs chapitres sont restés dans les oubliettes. De son côté, Rachid N'hari s'est versé sur le volet technique et sportif, en mettant en évidence quelques réalisations pour aboutir, en fin de compte, à une conclusion mi-figue, mi-raisin. Quant au rapport financier, le trésorier Mounir Baïz, s'est étalé sur ses chiffres et lettres pour présenter une balance assez positive et convaincante. Après ces trois interventions, la parole fut donnée à l'assistance pour émettre ses remarques et autres suggestions. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les intervenants se sont bien donnés le mot pour évoquer les carences de la gestion, surtout en ce qui concerne le volet sportif et statutaire du club, ce qui a donné lieu au méa-culpa du président Benhsaïn qui a promis à l'assistance une meilleure gouvernance pour l'avenir. Mais pour la majorité des présents, le clou de cette assemblée était, plutôt, de revoir les statuts comme il a été consigné lors de la précédente assemblée générale. Ce fut le tournant de la soirée pour passer à l'extraordinaire. Les articles «13 et 14» sur la sellette ! Mais avant de passer à ces éventuels amendements, l'équipe du président Benhsaïn a eu le quitus pour ses différents rapports. Une page est donc tournée pour ouvrir celle inhérente au règlement intérieur du club où seuls les articles «13 et 14» étaient pointés du doigt. Ils concernent surtout le mode des élections. Et c'est l'ex-président du club, Boujemaâ Banit qui a été appelé à la «barre» pour donner lecture de ces amendements. Juste après, ce fut un tollé, où chacun les a interprétés à sa façon. En tant que juriste, le président Benhsaïn avait à intervenir, à maintes reprises, pour remettre tout le monde sur les mêmes rails. Et ce n'est qu'après un débat un peu corsé, parfois, que l'on est arrivé à se mettre d'accord sur les modifications à apporter aux dits articles qui se résument ainsi : L'assemblée a, désormais, le choix d'élire, séparément, le président et puis les membres du comité ou d'élire, uniquement, le président tout en lui donnant toutes les latitudes pour choisir son équipe pour une durée de quatre ans renouvelable chaque année par le quart sortant. Et pour inaugurer cette nouvelle donne, l'assemblée a, pour cette première, confié au président Benhsaïn, seul candidat à sa succession, le choix de son équipe. Maintenant, la balle est dans le camp de Maître Benhsaïn qui aura la responsabilité de faire le bon choix, en mettant les hommes qu'il faut, à la place qu'il faut. La compétence et les bonnes volontés ne manquent pas chez les «Verts» pour mettre sur pied une équipe homogène et collégiale.