On s'attendait à une assemblée générale houleuse mais pas au point de ce que nous avons vécu durant trois bonnes heures de débats, parfois fructueux et parfois, stériles et désolants. Prévue à 19h 00, elle n'a débuté que trois quarts d'heure plutard pour se clôturer, exactement, à 23h 00, en prenant en compte le temps additionnel. Un retard qui fut, plutôt, bénéfique à certains pour mener à l'aise leur campagne de dénigrement à l'adresse du comité en exercice. Des tracts distribués à droite et à gauche, qui ressortent toutes les anomalies et défaillances de l'équipe du président Mohamed Samaki. Un coup d'épée dans l'eau Des tractations qui n'ont abouti à rien ! Ce fut, plutôt, un coup d'épée dans l'eau, surtout que la présence de la FRMT a secoué plus d'un tout en donnant confiance à ceux qui n'étaient là que pour le bien-être du club loin des querelles intestinales qui n'ont fait que porter préjudice ces derniers temps à la renommée de ce grand club de la capitale ismaïlienne. La FRMT qui a bien fait le choix en se faisant représentée par maître Adil Boulouiz qui s'est avéré une « bouée de sauvetage » en cette soirée très agitée où la houle dépassait, par moment, le seuil de l'éthique sportive. Comme ce fut le cas, quand une respectable dame, voilée de surcroît, traita l'assistance de « juive » avant de se rétracter en présentant les excuses d'usage. Même avant de passer la parole aux différents intervenants de la table d'honneur, pour la lecture des différents rapports, ce fut un brouhaha la plus totale digne d'un souk Okad. Et ce sont toujours les mêmes provocateurs qui se manifestaient en deux clans différents. Le « pour » et le « contre » en se référant continuellement à l'arbitrage de maître Boulouiz (FRMT) qui a, toujours, trouvé le juste milieu. D'une croisière … au Titanic Durant un moment on se croyait dans une croisière de plaisance et tout à coup on se réveille au sein d'un « Titanic ». Il a fallu, vraiment, du temps pour que le président Samaki ait pu placer un mot avant de céder le micro à MM. Lbaïbi Younès et Houcine Errehab pour le bilan moral et financier. Deux rapports minutieusement préparés dans le moindre détail à telle enseigne que lors des débats, personne, alors là personne n'a émis la moindre critique. On avait d'autres chats à fouetter. On s'est versé plutôt dans la critique et la bataille entre les différents clans avec entre autres comme dénominateur commun le récent incident qui a entaché la rencontre « TCM-TCF » où le comité du T.C.M a frappé fort avec des sanctions envers les perturbateurs. Des sanctions appuyées et confirmées par la fédération. Le reste des débats s'est axé sur des futilités où, à maintes reprises, on a repris les mêmes questions rien que pour se faire valoir sa présence au sein de cette fameuse assemblée qui s'est avérée houleuse mais porteuse d'espoirs après la marée des mains levées au ciel pour donner le quitus aux deux rapports suscités qui sont passés comme une lettre à la poste. Combattre la grippe « T1-C1-M1 » Une fois que la houle s'est calmée et que l'océan ait devenu bleu pour reprendre la « croisière » en toute tranquillité, voilà que le « capitaine » Samaki menaça de lâcher les commandes du « navire T.C.M. » et de donner un délai d'un mois pour élire un autre « équipage » capable de prendre la relève et de continuer la croisière. Mais, c'était peine perdue pour le « capitaine » sortant qui aura encore la responsabilité de mener, haut la main, le bateau du T.C. Meknès qui reste l'un des prestigieux clubs du Royaume. Certes qu'il y a quelque part de la grippe « T1-C1-M1 » qu'il faut combattre. Mais ce n'est pas pour autant d'abandonner le navire après avoir eu la confiance et l'assurance de la majorité des « passagers ». En fin de compte, elle était houleuse mais positive dans la mesure où tout le monde a déballé tout ce qu'il avait sur le cœur. Maintenant c'est au « capitaine » Samaki de faire le bon choix pour remplacer le tiers qui a abandonné en cours de route, et de changer le mode de conduite et de gérance pour un second mandat qui doit être plus performant dans la transparence la plus totale tout en tenant compte des erreurs de la saison écoulée. Comme on dit, un « homme avertit en vaut deux » et que « le pire des aveugles que celui qui ne veut pas voir ». Alors à bon entendeur…