Le Maroc et la Russie ont signé, lundi à Rabat, un mémorandum d'entente et paraphé un nouvel accord de coopération en matière de pêche maritime. Ce nouvel accord, qui remplace l'accord arrivé à échéance le 2 juin 2012, a été signé par le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, et le vice-président de l'Agence fédérale russe des pêches, Vassili Sokolov. En vertu de cet accord, dont la durée est fixée à quatre ans, il est permis à une flotte de 10 navires russes de reprendre leurs activités de pêche dans les eaux marocaines. En contrepartie, les armateurs russes s'acquittent d'une contrepartie financière représentant le droit d'accès à la ressource. Cette compensation financière annuelle, qui a été instaurée pour la première fois en 2011, a été augmentée de 100 pc et les redevances relatives aux captures de 40 pc. «Le Maroc et la Russie sont liés par des relations de coopération historiques dans le secteur de la pêche», a affirmé M. Akhannouch dans une déclaration à la presse à l'issue de la cérémonie de signature, relevant qu'il s'agit du 6ème accord de pêche entre les deux pays. Les navires russes sont tenus d'embarquer en permanence un effectif de 16 marins marocains contre 14 dans l'ancien accord. Un observateur scientifique marocain est également embarqué en permanence pour le suivi et le contrôle des activités de ces navires en mer, a-t-il ajouté. Pour sa part, M. Sokolov, qui s'est réjoui de la coopération fructueuse dans le domaine de la pêche maritime entre le Maroc et la Russie, a indiqué que cet accord est avantageux pour les deux pays, soulignant qu'il permettra aux navires russes de reprendre leurs activités de pêche dans les eaux marocaines et effectuer des recherches scientifiques dans les eaux atlantiques marocaines. Les 10 navires devraient effectuer une visite technique dans un port marocain pour contrôler leur conformité aux dispositions techniques de l'accord et vérifier le système d'installation et de fonctionnement de la balise permettant la surveillance par satellite de chaque navire. Ainsi, les marins et l'observateur scientifique devraient être embarqués avant l'entrée de ces navires dans les zones de pêche.