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Le Maroc à Davos pour une conférence sur les catastrophes et les risques
Quelles avancées depuis Kobe
Publié dans L'opinion le 30 - 08 - 2012

Le Maroc prend part, du 26 au 31 août à Davos, à la 4ème Conférence internationale sur les catastrophes et les risques, sous le thème : «Gestion intégrale des risques dans un monde en mutation - Chemin pour une société résiliente ». C'est Najib Boulif, ministre délégué auprès du chef de gouvernement, chargé des Affaires générales et de la Gouvernance, qui conduit la délégation marocaine à cette rencontre où il doit présenter l'expérience marocaine en matière de lutte contre les risques et les catastrophes, et exposer les grandes lignes de la nouvelle stratégie adoptée par le gouvernement dans ce sens.
Organisée par le Global Risk Forum (GRF) à Davos, cette conférence a pour objectif de promouvoir l'approche intégrée de la gestion des risques de catastrophes.
Elle vise aussi à fournir des solutions efficaces et efficientes pour la gestion de ces risques, et pour l'adaptation aux changements climatiques, qui nécessitent l'implication de tous les acteurs du public et aussi du secteur privé.
De même, elle fera le point de l'état actuel des connaissances et des meilleures pratiques en matière de gestion des catastrophes et de réduction des risques dans le contexte de l'évolution du climat. Aussi, elle évaluera la nécessité de mécanismes de financement internationaux plus spécifiques pour soutenir le renforcement des capacités en matière de sécurité alimentaire dans le cadre de la réduction des risques de catastrophe, de la préparation et de l'adaptation aux changements climatiques dans les pays à haut risque et à faible capacité.
Conscient que la prévention et la gestion des risques sont indispensables à une meilleure réduction des impacts des catastrophes, le Maroc œuvre, en effet, d'une part, pour en faire une responsabilité partagée entre l'Etat et les citoyens, et, d'autre part, pour prendre en compte la prévention des risques dans les politiques et stratégies nationales de développement.
En effet, depuis la conférence de Kobe, au Japon, tenue en 2005, le Maroc s'est activé à la mise en œuvre au niveau national du plan d'action de Kobe-Hyogo - du nom de la préfecture de Kobe- pour réduire les risques liés à ces catastrophes. C'est ainsi que plusieurs actions d'envergure ont été menées à l'échelle nationale et locale, dont on peut citer notamment l'élaboration de la stratégie nationale de prévention et de gestion des risques de catastrophes ; projet lancé en collaboration et avec l'appui financier du PNUD.
En outre, et en plus du projet de stratégie, d'autres actions ont été entreprises dont la réalisation d'une cartographie et d'un Système d'Information Géographique (SIG) sur les risques majeurs au Maroc, et l'élaboration de Plans de Prévention des Risques liés à l'utilisation des produits chimiques dangereux...
Au cours de cette année encore, une feuille de route a été adoptée, lors d'un atelier, par une quarantaine de représentants des départements de neuf ministères (Energie et Mines, Affaires générales, Intérieur, Santé, Agriculture, Education, Finances, Tourisme et Transport) pour justement réduire les risques de catastrophes dans les États arabes.
Plus de 1000 personnalités participent à cette conférence, dont des représentants de gouvernements, des hommes de divers domaines (politique, finances, économie, administration, médias), des instances et organisations spécialisées des Nations Unies et des experts dans le domaine de la recherche scientifique.
Selon l'ONU, les coûts des catastrophes augmentent dans toutes les régions du monde, et les risques économiques de ces dernières pourraient représenter plus de 1.500 milliards de dollars pour les richesses mondiales.
La même source ajoute, dans un rapport, que les risques économiques liés aux désastres ont ainsi triplé ces quarante dernières années, passant de 525,7 milliards de dollars à 1.580 milliards. La part du PIB mondial exposée annuellement aux cyclones tropicaux est passée de 3,6% dans les années 1970 à 4,3% durant la première décennie du XXIème siècle.
Selon l'ONU, les pertes économiques sont partout en augmentation, précisant que les risques sont les plus élevés dans les pays riches avec une hausse de 262% en 30 ans des pertes associées aux cyclones tropicaux. Dans les pays pauvres, la hausse a été de 155%.
Dans un échantillon de 19 pays africains, asiatiques et latino-américains, le nombre de logements endommagés dans des catastrophes météorologiques a sextuplé au cours des 20 dernières années, relève encore le rapport, qui met en cause l'urbanisation mal planifiée et mal gérée, la dégradation de l'environnement et la pauvreté.


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