C'est sous les projecteurs du magnifique central du club des « hommes du rail » qu'a pris fin, vendredi, le tournoi annuel des jeunes qui a meublé toute une semaine en ce mois sacré de Ramadan. On a joué avant, pour les moins jeunes, et après la rupture du jeûne, pour les plus grands, dans une ambiance, vraiment, conviviale et riche en couleurs. Le tout assorti avec le climat ramadanesque qui a eu son pesant d'or dans le succès de cette compétition où cinq titres étaient en jeu sous la direction du juge-arbitre Mohamed Esghir et son suppléant Hicham Naâmane. Trois tableaux de doubles et deux tableaux majeurs des simples progressifs où chacune et chacun avaient à tester les limites de leur évolution tennistique. Aller le plus loin... De l'ambition et la détermination ont complété le décor de la majorité des confrontations dans le seul but d'aller le plus loin possible dans la compétition. Et ce fut avec hargne et combativité dans un esprit de fair-play et de respect mutuel. Donc, après une belle semaine, on avait rendez-vous avec la nuit des cinq trophées où les débats des finales ont tenu toutes leurs promesses. Tout d'abord, celle des filles « 15/18 ans » qui a réuni les deux têtes de série, en la personne de Lina Qostal et de Rim Essamaki, qui ont sorti, auparavant dans l'ordre, Salma Charif (6/1-6/3) et Fatima-Zohra Khamissi (7/5-6/3). Pour cette ultime rencontre, jouée sur le court 1, c'est la grande favorite, Lina, qui parvint à prendre l'avantage avec le gain de la première manche sur le score de 6/3. Mais ce n'était que partie remise après que Rim ait réussi à remettre les pendules à l'heure par 6/4. Quant à la « belle », elle ne pouvait échapper à la n° 1, Qostal, qui devait sortir tout son arsenal et prévoir son calme olympien pour s'imposer, définitivement, sous le score de 6/3, 4/6 et 6/2. Avantage à la logique Juste à côté, sur le court n° 2, on jouait le sacre des « 15/18 ans » garçons entre les deux « Soufiane », Mouline et Sahali. La logique en a décidé ainsi ! Là aussi, on avait recours à la manche décisive pour départager les deux antagonistes. C'est sur la marque de 6/3 que Sahli a entamé les débats et a failli, même, conclure sur le second set, si ce n'est le regain de force de Mouline qui a fait parler son expérience pour égaliser par 7/5. Et sur sa lancée, il n'a pas lâché prise pour conclure par 6/3. Si ce dernier a gagné, son adversaire n'a pas démérité. Loin de là ! Pour accéder à cette finale, Mouline n'a fait qu'une bouchée d'Othmane Guessous, sur le score sans appel de 6/1-6/0, contrairement à Sahli qui a été poussé, par Anas Ibrahimi, jusqu'à la manche décisive pour valider son billet. Anas devait, par ailleurs, quitter le court à 1/0 de la dernière manche après avoir gagné la première par 7/6 et perdu la seconde par 6/1. En double, la palme des « 11/14 ans » filles, devait revenir à la paire, composée de Mouna Id Lkadi et de Ghita Alaoui, qui a illuminé le central, par sa excellente prestation et son automatisme, devant la « doublette » de Yousra Belmahi et d'Imane Seghrouchni. Le score final de 6/4, 6/1 ne reflète pas, réellement, la physionomie de la partie qui était plutôt plaisante à suivre. Sur la bonne voie... Sur le court n° 4, le double « 13/14 garçons » a eu besoin du super « tie-break » pour boucler la boucle en faveur du duo « Abderahmane Echcherki et Younès Mouktabil », qui est revenu de loin pour se remettre sur la bonne voie après avoir perdu le premier set au jeu décisif en faveur d'Othmane Guessous qui était associé à Mohamed Réda Id Ahmad. A un set partout (6/7-6/4), les futurs vainqueurs ont, carrément, renversé les vapeurs, tactiquement et physiquement, pour s'imposer, finalement, par « 10/7 » dans le super tie-break. C'est, presque, le même scénario pour le double « 11/12 ans garçons » où le super « tie break » a départagé les deux équipes. D'un côté, les vainqueurs « Driss Lbahi et Chadi Abid » et de l'autre côté, les finalistes « Oussama Ghallaf et Réda Seghrouchni ». Que dire de cette finale, sinon que les quatre acteurs ont gratifié les présents d'une belle symphonie qui a connu la note de 6/1-2/6 et (10/7). En conclusion, ceux et celles qui ont mordu à cette compétition « cheminote » n'ont, nullement, regretté d'y avoir pris part et tant pis pour les absents. Alors, bonne fin de Ramadan en attendant de succulentes « Sikakiyate ».