C'est un garçon tout simple, ce Zlatan Ibrahimovic. Sa principale exigence, pour venir jouer des crampons au PSG, est un modeste salaire annuel de 14 millions net. Eh bien, cette humble demande va coûter une fortune à ses Qataris de patrons ! Pour que le Suédois conserve 14 millions après avoir payé son impôt avec tranche à 75% (promise par Hollande), il faut que le club – estime l'expert de Bercy consulté par «Le Parisien » (20/7) – lui verse 55 millions brut ! Sans compter les charges sociales, qui s'élèvent à 24 millions. Bilan un coûte de 79 millions annuels pour le PSG, soit 237 millions pour son contrat de trois ans. Dont le plus gros retournera au fisc et à l'Urssaf. A moins que le direction du club parisien ne paie une partie du revenu sous forme de droits perçus par la vedette lorsqu'on utilise son image (pub, produits dérivés). Des droits à l'image nettement moins imposés (19,6%), mais hélas plafonnés. Autre feinte, digne de Zidane, le PSG pourrait appliquer le régime fiscal imaginé par Sarkozy pour faire venir en France les expatriés fiscaux et attirer des grosses têtes ou des stars étrangères. Il diviserait ainsi sa facture par deux. A condition que Bercy donne son feu vert. Et renonce à plusieurs dizaines de millions de rentrées fiscales. C'est fou comme le ballon rond vous entraîne dans le monde du rêve et de la poésie.