Les congressistes renouvellent leur confiance en M. Aziz Hilali en le portant à la tête de la Commission en charge du déroulement des travaux du congrès Le ton est donné au développement de l'ingénierie nationale. Et c'est avec une forte détermination et une ambition affichée que l'Union Nationale des Ingénieurs Marocains (UNIM) s'engage aujourd'hui à relever ce challenge. Réunis en son 7ème Congrès les 15-16 et 17 juin 2012, les ingénieurs marocains, dans un échange franc, responsable et sans langue de bois, ont dit leur choix. Un choix qui participe de la volonté commune de dessiner ensemble de nouveaux repères pour la profession tout en continuant le travail déjà engagé pour consolider l'acquis, valoriser et favoriser les synergies de la profession. A travers la thématique choisie pour ce 7ème congrès portant sur « une forte union pour le développement de l'ingénierie nationale, soutenir et consolider la construction de l'Etat de droit », l'Union Nationale des Ingénieurs Marocains dit clairement la pertinence de l'approche qu'elle entend défendre, une approche à même de permettre à la profession de devenir pivot et levier fort d'une économie, de chantiers et de projets de développement structurants. Le défi est donc de taille et tout au long du déroulement de leurs travaux, les congressistes sont allés à l'essentiel : la profession est avant tout stratégique et opérationnelle, ses outils servent prioritairement à guider l'action et éclairer le processus décisionnel. Le 7ème Congrès, dont l'ouverture des travaux s'est faite à Rabat (IAV Hassan II) et qui se sont poursuivis à Bouznika deux jours durant, a permis, il est vrai, à plus de 500 congressistes, parmi plus de 8400 inscrits, venus de toutes les régions du Royaume, de retrouver le goût de l'échange, sans que les différences d'analyses ne suscitent en leur sein l'anathème ou les réflexes tactiques. Bien un consensus qui trouve son explication dans les avancées considérables réalisées, fruit d'un effort de l'ensemble des participants, en termes de consolidation des structures de l'UNIM, d'acquis sociaux, d'élargissement du champ d'activité, de rayonnement, de consolidation de la démocratie interne, de stratégie de dialogue, d'écoute et de proximité. Autant d'acquis parmi bien d'autres qui sont revenus avec force dans les discours de MM. Abdellah Saïdi et Aziz Hilali, respectivement président et vice-président de l'UNIM. En effet, aussi bien dans leurs mots d'ouverture du 7ème Congrès que lors de la discussion du rapport moral et financier, MM. Saïdi Abdellah et Aziz Hilali ont fait preuve d'une clarté totale dans leur exposé des réalisations ainsi que du chemin qui reste à faire. L'enjeu est donc de taille et le fait de se concentrer sur les idées et de centrer l'échange sur les moyens à mettre en œuvre pour faire de l'UNIM un acteur incontournable dans le processus de développement économique et social, a fait que ce Congrès est un congrès qui est allé au fond des problématiques. Un congrès qui s'est distingué par un travail intellectuel intensifié, des connexions plus fécondes entre gens de la profession de diverses sensibilités et des passerelles renforcées avec le monde de la formation, les opérateurs et les acteurs de développement privés et publics... C'est d'ailleurs à ce prix que l'Union Nationale des Ingénieurs Marocains pourra devenir le pivot d'une instance capable de fédérer les synergies et de se positionner au rang de partenaire de taille vis-à-vis des acteurs de développement et de l'ensemble des composantes de la société civile. Ce sentiment de confiance a été fortement présent tout au long des travaux de ce Congrès dans la mesure où il a légitimé l'équipe de la direction sortante (membres de la commission administrative) élue par le 6ème congrès de l'UNIM, à travers l'adoption, à une majorité écrasante, des rapports moral et financier. Dans la mesure également où la confiance a été maintenue à travers l'adoption d'une proposition du Bureau sortant de constitution d'une commission à charge pour elle de veiller sur le déroulement des travaux du congrès jusqu'à l'élection de nouveaux membres. Cette commission a été placée sous la présidence de M. Aziz Hilali au regard de ses qualités d'homme de consensus, de son expérience, de son professionnalisme et de ses capacités à rapprocher les points de vue. Nous avons saisi l'occasion des travaux de ce 7ème Congrès pour demander aussi bien à M. Saïdi Abdellah, président de l'UNIM, ainsi qu'à M. Aziz Hilali, vice-président, leur impressions sur le déroulement de ce congrès et leur vision de l'avenir de la profession. Après avoir exprimé leur satisfaction, les deux dirigeants ont dit leur sérénité quant à l'avenir de la profession, partant de l'idée que c'est une nouvelle phase qui s'ouvre aujourd'hui à la profession et qui se décline en termes d'importance à accorder à la profession, d'amélioration de la situation des ingénieurs travaillant dans le privé, de valorisation de la situation de la femme ingénieur et des jeunes ingénieurs, d'une présence active de l'ingénieur sur l'échiquier national, etc... Autant de défis qui interpellent l'ensemble des ingénieurs pour plus d'implication, d'engagement et de détermination,... et qui doivent être inscrits en tête des actions et de la stratégie, nous ont-ils fait savoir et expliqué, comme ils nous ont expliqué tout l'effort qu'il y a à déployer par l'ensemble afin de doter l'UNIM de moyens appropriés à la hauteur de l'ambition qu'elle affiche. Rappelons que le 7ème congrès de l'UNIM, dont les travaux ont été lancés le 15 courant à Rabat, a vu la participation d'éminentes personnalités parlementaires en la personne du président du Parlement, M. Karim Ghallab, du monde de la politique, de la recherche, du monde associatif et syndical, des représentants d'organisations professionnelles, d'instances internationales, ainsi qu'un grand nombre d'invités de sensibilités diverses, de représentants de médias écrits et audiovisuels. Organisé dans le respect des délais statutaires, ce congrès, qui a mobilisé d'importantes énergies aussi bien au niveau central qu'au niveau des sections locales, crédite aujourd'hui l'UNIM d'une volonté inébranlable de se placer sur le terrain de la décision et d'agir avec responsabilité, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, avec à cœur la contribution active à la consolidation du processus démocratique et de l'Etat de droit.