Heureusement que les machines à sous ne sont pas autorisées dans tout le Royaume aux mille et un royaumes, sinon on en verra à Témara, à Jbel Raïssi et à Sidi Ifni. En attendant, la machine qui fait courir des chevaux sur petit écran, fait des ravages dans les cafés, bars et demain les hammams et les bureaux de tabac. Des jeunes s'y mettent en sortant du collège ainsi que des retraités, déjà endettés, y laissant un argent fou. Il suffit de gagner une fois 200 dh pour que le vice opère, ne connaissant aucune trêve. Là encore, comme dans le tiercé, « El-belia » chez Ould Hniya fait rêver à un gros lot qui ne viendra jamais. Jusqu'ici, « Rockne al moufti » ne s'en est pas encore mêlé, mais un rappel à l'ordre s'impose dans cette nouvelle tendance qui fait parler d'elle dans les familles appelées à faire face au « dwame » qui rime avec « r'wam ». stop. A force de chanter sur tous les tons « Hacaye manou », la HACA a fini par rendre son tablier comme on s'y attendait, bien avant la charge de la Brigade légère qui n'est pas à l'origine du tremblement de terre qui a secoué le CSCA. Aussi, on espère que Amina Lamrini Ouahabi, cataloguée de « féministe » alors qu'elle ne tient pas un discours à la Mernissi, ne fera pas les mêmes erreurs que Ahmed Ghazali qui a trop incarné la sagesse, qui engendre la paresse, à cause de son entourage qui donnait la rage à des observateurs. L'ancienne HACA n'a tenu compte d'aucune observation formulée par des pros qui voyaient d'un mauvais œil la pléthore de stations de radios qui rappelait l'ouverture des radios nouvelles en 1981 quand Mitterrand a tout autorisé pour ne pas passer pour un tonton réac. Aujourd'hui, très peu de radios à Casablanca disposent d'une équipe fiable où la voix des professionnels compte au même titre que celle des minets qui jouent à Skyrock sans connaître ni le sky ni le rock. D'ailleurs, la chaîne nationale, une référence depuis des années avec ses hauts et ses bas, reste la plus écoutée, de quoi dérouter des nouvelles qui vont chercher leurs sujets dans les poubelles. stop. La Fondation Edmond Amran El Maleh et l'Université Internationale de Rabat (UIR) organisent, aujourd'hui mercredi le 16 mai, au siège de l'UIR, un séminaire-débat portant sur l'œuvre d'Edmond Amran El Maleh. Cette rétrospective regroupera, selon les initiateurs, des écrivains marocains et des spécialistes de l'œuvre d'Edmond Amran El Maleh qui porteront un nouveau regard sur les écrits de cet auteur. Pour les défenseurs de l'environnement, le 16 mai, de triste mémoire, sera-t-il une occasion pour se souvenir de ce qu'il a dit sur le Bouregreg ? « Ils l'ont tué », avait-il répété avec courage à l'heure où des écrivains et des écrivaillons ne s'intéressaient pas au sort de leur ville. Si Edmond Amran El Maleh, qui aurait rigolé si on l'avait appelé « Si », qui n'est natif ni de Rabat ni de Salé - cet écrivain est né à Safi comme Amzalag du magasin Estère cédé à un cafetier-, a rendu un grand service à tous ceux qui pensent qu'on nous a volé notre oued millénaire qui a gardé sa magie malgré les aménagements de « l'occupant » du temps du quai Léon Petit qui, comme Léon Morin, prêtre avec un Belmondo éblouissant, est resté dans les mémoires. Gloire au poète dont le nom restera lié à un oued défendu par des militants aux mains liées. stop. La condamnation à 1 an de prison ferme pour Mouâd Al Haqed, Belghawat de son vrai nom, n'a pas soulevé des tempêtes. Pas même sur les réseaux sociaux prompts à crier au loup au moindre coup. C'est que beaucoup de jeunes internautes, même s'ils ont de la sympathie « For the devil », chantaient les Pierres qui Roulent – traduisez – trouvent que Al Haqed est allé trop loin en insultant la police, des gens du peuple qui exécutent parfois une sale besogne en ces temps flous. Des jeunes qui ont un frère ou un cousin dans la police qui n'est plus celle du temps des soupçons. Le tribunal de Première Instance d'Aïn Sebaâ de Casablanca a condamné, jeudi, à un an de prison ferme Mouâd Belghawat, poursuivi pour atteinte à un corps public organisé. Le tribunal a condamné Belghawat, alias Al Haqed, à payer une amende de mille dirhams et un dirham symbolique au profit de la partie civile. Il a également décidé de faire publier ce jugement dans trois publications arabophones (Assabah, Al Massae et Akhbar Al Yaoum). Maintenant, avec une amende de 1000 dh et 1 dirham symbolique au profit de la partie civile, il faut espérer qu'il sera libéré avant l'Aïd. Car, on ne veut pas d'un faux martyr de plus. stop. Sida et sanida. Un premier traitement préventif bientôt disponible, nous dit un canard aux oranges de Casablanca, comme si on était des lecteurs de la Tribune de Genève ou du Herald Tribune – prononcez tribioune -. Le Truvada est sur le point de devenir le premier traitement préventif contre le Sida. Un comité d'experts indépendants de l'Agence Américaine des Médicaments (FDA) pourrait recommander la commercialisation du Truvada, un cocktail d'anti-rétroviraux. Alors qu'au Maroc, on « soigne » encore comme on peut, sans garantir un traitement à tout le monde comme en Europe où on ne rigole pas avec cette maladie qui n'occupe pas au Maroc les mêmes paramètres que le cancer qui a droit de cité, si on peut se permettre de parler ainsi. La FDA n'est pas tenue de suivre les recommandations de ce comité avant d'approuver un nouveau médicament, mais elle les entérine le plus souvent. Le Truvada, une combinaison de deux anti-rétroviraux mis au point par le laboratoire américain Gilead Sciences, est déjà prescrit pour des personnes infectées par le VIH. Son coût varie de 12.000 à 14.000 dollars par an. L'efficacité préventive du Truvada a été mise en évidence par un essai clinique mené de juillet 2007 à décembre 2009 dans six pays, dont le Brésil, l'Afrique du Sud et les Etats-Unis, et financé en grande partie par les Instituts Nationaux Américains de la Santé (NIH). Il avait alors réduit de 44 % le risque d'infection chez les hommes gais qui utilisaient aussi des préservatifs. Une autre étude clinique a montré que ce traitement a diminué le risque d'infection jusqu'à 75 % chez les couples hétérosexuels dont l'un des deux partenaires était séropositif. stop. Stupéfiant. Jamais on n'a eu l'occasion de voir que les événements vont vite. Il y a un an déjà, DSK était arrêté au Sofitel de New York où, maintenant, des clients demandent à être logés dans la fameuse chambre où Noufissa est venue nettoyer le pot de chambre… Il y a un an déjà, les indignados avaient envahi la Puerta del Sol où il n'y a plus de vendeurs de billets de loterie qui hurlent comme le vendeur de la Souika qui haranguait les foules sur un ton lancinant : « Khamsa del kissan b'aâchrin » quand le « Kas de hayati » coûtait 20 centimes, « Rabaâ deriel ». Il y a déjà plus d'un an, Fukushima, 20 Février qui a perdu ses lévriers, la Tunisie, l'Egypte, la Libye, Bahreïn, le Yémen, la Syrie, etc… C'est fou ce qui s'est passé en une seule année, une année capitale qui a remué les capitales où, comme le voyait Andy Warhol, tout le monde peut devenir « batal ». stop. Il faudrait inciter les usagers à ne pas jeter un papier de chewing-gum, un ticket périmé ou autres choses indésirables dans le tram qui tuera autant qu'à Tunis où il a fait des victimes avant d'entrer dans une voie légitime sans trop de dégâts. Cependant, quand la température monte, le voyage à Salé a un goût salé, parce qu'on respire difficilement dans des wagons non climatisés rebaptisés « hammam Bouizer ». stop. Hexagone au goût du minestrone dans l'œil du Pentagone. Le fait que François Hollande ne soit pas marié avec sa compagne Valérie Trierweiler, n'a pas d'importance, selon un sondage Harris Interactive pour VSD publié mardi, le jour même où Sarko va quitter le palais de l'Elysée dont il était un locataire en sursis qui ne convenait pas à sa tête de contremaître au BHV. Quant à la famille Lipine et à François Bayrou qui ne sera pas ministre des Habous de François Hollande même s'il a joué carte sur table, leur avis ne compte pas. A une femme divorcée, le mari n'a pas à lui montrer la maison de ses parents… stop. L'affaire du viol chez les pompiers de Paris. Le général Gilles Glin, commandant de la BSPP, plus rapide dans la distribution que la MNPP, a tenté d'éteindre le feu, en annonçant la dissolution de l'équipe de gymnastique de l'unité. Et quelle gymnastique… ! loin d'être olympique sur un air des gymnopédies d'Erik Satie. stop.