Rasé de loin, Fouad Mejjati – Big boss du Royal Tennis Clubs de Fès – avait l'apparat du baroudeur qui sacrifie tout artifice pour réussir le big-challenge – celui de la 6ème édition consécutive du Grand Prix Lalla Meryem de Tennis. De fait, il a à peine souhaité la bienvenue aux journalistes de la conférence de presse de ce mardi avant de céder la parole aux techniciens de service Kharchafi et Mangelinkckx (ouf !) D'emblée, ce Belge « Fassilisé » décline le cachet exceptionnel de l'édition 2012 de ce W.T.A. Pas moins de 4 joueuses présentes font partie du top-30 du gotha mondial dont une certaine Svetlana Kuznetsova. Une tenniswoman russe qui avait cassé la baraque lors du tournoi Roland Garros 2009. A côté de Svetlana, plusieurs participantes de haut rang ont émis le vœu de revenir sur les bords de Oued-Fès signe des qualités d'accueil, d'hébergement et d'infrastructures sportives du Royal Tennis Club de Fès. Ainsi de la revenante Brianti Alberta – l'Italienne qui avait remporté haut la main l'édition 2011 de ce W.T.A Princesse Lalla Meryem ! Et comme un tagine marocain ne peut réussir sans sauce du terroir, Fouad Mejjati et consorts ont consenti 2 wild cards nationales. Nos pétulantes Alamies : Nadia et Fatima Zohra. C'est qu'il y a des points W.T.A à glaner chères compatriotes et des dizaines de milliers de dollars à empocher ! Ainsi du Prix global du tournoi qui s'élève – encore une fois – à 220 000 US dollars ! Pas mal dans une conjoncture nationale et mondiale maigrichonne… Qu'à cela ne tienne, renchérit Oivier : l'édition 2013 promet un cachet encore plus consistant ! Mais à côté du fric, l'autre satisfaction 2012 c'est bien l'implication d'arbitres nationaux de grands gabarits dans ce tournoi. Autre nouveauté : les finales auront lieu un samedi, soit le 28 avril à partir de 14 heures. Après le wallon, changement de chaîne ! L'arabophone Mohamed Kharchafi n'y va pas par le dos de la raquette. Le Royal Tennis Club de Fès est devenu une « fenêtre sur le monde ». Mais ce « jeune diplomate » revient de suite sur terre, et en particulier sur le sol mouvant d'Al Merja (qui porte bien son nom) pour édifier presse et reste d'assistance des multiples activités vouées généreusement à l'enfance de ce district. Outre le tennis, où une sacrée pépinière du coin commence à émerger dont une « Khawla » - 9 ans qui promet des merveilles sur les courts, eh bien – à côté du tennis fleurit le sport olympique par excellence à savoir l'athlétisme où se « fabriquent » des pointes d'avenir. A propos d'activités annexes, le WTA 2012 sera l'occasion de diverses distractions : jeux de loisirs, expositions artisanales, etc. etc. La balle est donc côté public qui est très attendu pour contribuer au succès de ce plus grand événement sportif de la capitale spirituelle à côté des exploits africains du MAS ! L'insatiable Kharchafi qui sera, comme Mejjati, harcelé de questions des journalistes, se prit tout à coup de « grandeurs » en défiant la presse locale pour un match contre le team du RTCF. Rien que ça ? Aurait-il oublié que ce sont bien les journalistes qui donneront le résultat final sur leurs journaux où ils auront le loisir de s'assurer le résultat et score qu'ils souhaitent ? Ha ! Ha ! Ha ! A part ça, ces mêmes journalistes, mus par leur « fair-play » auront constaté et applaudi à une conférence de presse où l'aspect professionnel cohabitait allégrement avec l'atmosphère pétillante d'un banquet d'après-conférence qui augure d'un sacré tournoi 2012. Dernière recommandation gratuite à Mejjati, Baghdadi et consorts : De grâce, n'offrez pas de Wild Card à « Miss Pluie » !!! Pour une fois…