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Abdelkébir Berkia, Parlementaire et Secrétaire général de l'Association internationale des Régions Francophones: La coopération décentralisée, un «levier pertinent» de consolidation de l'expérience marocaine de régionalisation
La coopération décentralisée est "un levier pertinent" de consolidation de l'expérience marocaine de décentralisation, a affirmé Abdelkébir Berkia, Parlementaire et Secrétaire général de l'Association internationale des Régions Francophones, devant le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe réuni du 20 au 22 mars à Strasbourg (est de la France). M. Berkia qui présentait "l'expérience de la régionalisation au Maroc" à ce 22ème Congrès, a plaidé pour le renforcement de la coopération décentralisée notamment avec les régions européennes, "héritières d'une longue et riche expérience en la matière, en termes de transfert d'expertise, d'échange de bonnes pratiques et de montage de projets de co-développement". Cette coopération doit développer l'investissement, l'emploi, les services sociaux de base, l'enseignement et l'aménagement du territoire, a concédé M. Berkia, également membre de la délégation parlementaire du Maroc auprès de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE). Cette coopération décentralisée, a-t-il estimé, est la continuité logique du Statut avancé accordé par l'Union européenne au Maroc en 2008, un partenariat privilégié sur les questions de la vie régionale, continentale et internationale". M. Berkia, par ailleurs membre du Conseil de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, a passé en revue le processus de décentralisation au Maroc, depuis l'adoption de la première Charte communale, en 1960, au chantier de régionalisation avancée lancé par SM le Roi Mohammed VI. Les grandes lignes de ce projet de régionalisation avancée ont été introduites en 2011 dans la "réforme constitutionnelle initiée par SM le Roi Mohammed VI, alors que le monde arabe connaît des mutations et bouleversements profonds". Cette réforme, a-t-il souligné "ouvre de larges perspectives pour le règlement définitif de la question du Sahara marocain par l'application du projet d'autonomie dans le cadre de l'unité, de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Royaume". A travers cette démarche, a-t-il ajouté, "le Maroc, mu par sa volonté nationale souveraine, réaffirme son attachement au processus onusien visant à trouver une solution politique réaliste au conflit artificiel suscité autour des Provinces du Sahara marocain, lesquelles, grâce aux efforts inlassables déployés par l'Etat, sont devenues un espace de prospérité, en termes d'infrastructures et de projets de développement".